28 septembre 2016

Les Alouettes auront besoin de leurs partisans selon Chapdelaine

MONTRÉAL – Quand les Alouettes sauteront sur le terrain du stade Percival-Molson dimanche après-midi, il s’agira du premier match de l’équipe sous les ordres de l’entraîneur-chef Jacques Chapdelaine.

À la suite d’un congé lors de la semaine 14, les Montréalais accueilleront les Argonauts de Toronto, espérant qu’un changement d’entraîneur provoquera quelques étincelles au sein du club d’ici la fin du calendrier régulier.

« Je crois que nos joueurs sont contents de retourner au travail après une semaine de congé », a indiqué Chapdelaine au MontrealAlouettes.com. « Les joueurs ont vraiment hâte de performer le 2 octobre contre Toronto, et ils sont impatients de démontrer aux partisans ce qu’ils sont réellement capables d’accomplir. »

Après 12 matchs en 2016, les Alouettes occupent le dernier rang de la division Est avec une fiche de 3-9. Malgré tout, Montréal semble avoir tous les morceaux en place pour connaître du succès au sein de sa division.

Alors que B.J. Cunningham les suit de près, Duron Carter et Nik Lewis mènent les receveurs de l’équipe avec des gains sur des réceptions de 832 et de 743 verges respectivement. Les retours au jeu du receveur Kenny Stafford et du demi offensif Tyrell Sutton lors de la semaine 10 ont aussi ajouté une nouvelle dimension à l’attaque des Alouettes.

Le secondeur Bear Woods mène la LCF au chapitre des plaqués défensifs avec 89, et Montréal occupe le deuxième rang du circuit en ce qui a trait aux points accordés (295).

Maintenant, ce sont à ces joueurs de travailler ensemble pour tentent de ramener l’équipe dans la course aux éliminatoires, et un changement d’entraîneur-chef pourrait procurer l’énergie dont ils avaient besoin pour y arriver.

En tant qu’ancien entraîneur des visiteurs au stade Percival-Molson – Chapdelaine a été entraîneur des Argonauts, des Stampeders, des Lions, des Eskimos et des Roughriders, le premier entraîneur-chef francophone des Alouettes sait à quel point les partisans montréalais peuvent être bruyants, et il soutient que leur présence jouera un rôle important sur l’issue de la partie.

« LA CHOSE LA PLUS IMPORTANTE QUE JE PEUX DEMANDER À NOS PARTISANS EST D’ÊTRE PRÉSENTS DÈS LE DÉBUT DU MATCH, ALORS QUE NOUS AURONS BESOIN D’EUX JUSQU’À LA TOUTE FIN. » – JACQUES CHAPDELAINE

« Le bruit que font nos partisans représente un grand défi pour l’unité offensive de nos adversaires lorsqu’elle tente d’attaquer notre défense », a dit Chapdelaine. « Notre défense peut elle aussi certainement tirer profit de cette situation, et nous comprenons le tout. »

Obtenir une participation aux éliminatoires ne sera pas chose facile pour Montréal, qui a encore deux parties à jouer contre Calgary – la meilleure équipe du circuit. Mais avant de penser à la fin de saison, les Alouettes doivent se concentrer sur les Argonauts.

Et pour battre Toronto, Chapdelaine soutient que son équipe aura besoin de l’appui de chaque partisan, et ce, du botté d’envoi jusqu’au dernier jeu du match.

« La chose la plus importante que je peux demander à nos partisans est d’être présents dès le début du match, alors que nous aurons besoin d’eux jusqu’à la toute fin », a-t-il indiqué. « Nous voulons jouer pendant 60 minutes, et nous espérons que nos partisans seront de la partie pendant 60 minutes eux aussi. »