13 juillet 2017

L’union fera la force

« La clé, cette semaine, c’est la cohésion. On doit jouer avec enthousiasme, avec intensité, et on doit pouvoir compter les uns sur les autres. » C’est le plan de match de Greg Quick, entraineur adjoint principal en défense des Alouettes de Montréal. Et si on se fie aux résultats de l’unité qu’il dirige aux côtés de Noel Thorpe, Billy Parker et Jason Hogan, on peut le croire sur parole.

Ce vendredi 14 juillet, contre les fougueux Stampeders de Calgary, les Alouettes savent qu’ils devront se montrer unis. Attaque, unités spéciales, défense : chaque groupe devra jouer pour propulser le suivant.

Un pour tous et tous pour un

Quand tu joues contre la meilleure attaque de la ligue et un Bo Levi Mitchell en pleine forme, ta meilleure arme c’est d’avoir une défensive à toute épreuve. Heureusement, depuis le début de la saison, plusieurs membres du corps défensif montréalais sortent du lot. Autant les anciens, comme John Bowman, Gabriel Knapton, Chip Cox et Kyries Hébert, que les nouveaux, comme Dominique Tovell et Ivan McLennan, trouvent leur compte. Vendredi, chacun devra à nouveau y mettre du sien pour parvenir à stopper les ruées des Stampeders. L’attaque de Calgary commettra peu d’erreurs, on s’y attend, mais il faudra saisir toutes les chances de la déstabiliser, de la freiner dans son élan. Il est essentiel de mentionner les exploits du trio de secondeurs Hébert-Cox-Tovell qui, en 3 matchs, a cumulé un fulgurant total de 51 plaqués – Tovell est d’ailleurs un des deux seuls joueurs à avoir réussi 10 plaqués dans une même partie cette année -, mais il ne faut pas passer sous silence l’important apport des ailiers et plaqueurs. En combinant leurs efforts, les hommes défensifs ont limité les gains de leurs adversaires à une moyenne de 20,7 points par match depuis le début de la saison – la 2e meilleure de la ligue. La preuve que quand la cohésion règne, le boulot est bien fait.

Dicter le rythme

Si le travail défensif des Alouettes était à point lors des premiers affrontements de la saison, la reconstruction se poursuivait du côté de l’attaque. On le voit bien, tous les pions y sont et l’étendue de leur talent est indéniable. Les stratégies aériennes sont de mieux en mieux réalisées et la star du jeu au sol, Tyrell Sutton, a certainement trouvé son rythme (pis y est rapide en titi!). Avec Darian Durant qui, grâce à la contribution de ses receveurs étoiles (mention spéciale à B.J. Cunningham dont les efforts ne passent pas inaperçus), continue d’accroître son coefficient d’efficacité pour les jeux dans les zones profondes, on verra sans aucun doute de belles choses.

De belles choses et de braves choses venant de notre courageux front offensif. Vous rendez-vous compte que les gars n’ont laissé passer aucun sac du quart à présent cette saison ? Ce sont les Ticats qui détiennent le record de quatre matchs sans accorder de sac et ça remonte à 2000. LBJ et ses compagnons devront certainement se méfier de leur adversaire Micah Johnson qui est 2e de la ligue avec trois sacs et quatre pressions sur le quart. Mais encore, on le répète, tous les éléments sont là, suffit de tout arrimer et d’imposer le rythme à la première occasion.

La crème de la crème

Une fois de plus, il faudra surveiller le recordman Nik Lewis qui n’a besoin que de 21 verges supplémentaires pour dépasser le légendaire Ben Cahoon et s’emparer du 6e rang du palmarès des verges sur réception de la LCF. Ce serait d’autant plus spécial qu’il atteigne la marque cette semaine contre la formation dont il a été la tête d’affiche pendant 10 ans.

On gardera aussi le fil des verges au sol accumulées par notre champion Tyrell Sutton. Son ancien coéquipier et demi offensif de Calgary est à ses trousses, au 3e rang de la ligue.

Et comment oublier notre généreux contributeur Boris Bédé! Celui qui frôle la perfection ne manque pas de faire valoir son savoir-faire match après match.

Les exploits individuels c’est bien et c’est impressionnant ! Mais cette semaine, on va au match pour voir une équipe tissée serrée. Une équipe qui a appris à se connaître dans les deux derniers mois, qui continue de travailler fort pour fignoler ses stratégies et qui joue avec du cœur, avec du cran, avec un seul objectif en tête : gagner.

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