11 mai 2018

Cinq faits à connaître sur chacun des choix au repêchage

L’équipe est allée chercher des renforts lors du repêchage 2018 de la LCF en recrutant 10 brillants et talentueux jeunes hommes. Apprenez-en plus sur chacun d’eux – statistiques de jeu, anecdotes familiales touchantes, mets préférés… et autres primeurs.

TREY RUTHERFORD, JOUEUR DE LIGNE OFFENSIVE

  1. Une fois repêché et dès son examen final terminé à l’université du Connecticut, il s’est empressé de venir à Montréal (accompagné de ses parents, de sa sœur et de sa copine). On peut dire qu’il avait hâte d’arriver! Il a même l’intention de réviser ses connaissances en français.
  2. S’il a une carrure digne d’un garde de la LCF, Trey, avec ses 6 pi 5 po et ses 289 lb, est pourtant un joueur extrêmement polyvalent. Il a notamment acquis de l’expérience comme centre-arrière, plaqueur et garde.
  3. Il vient d’une famille sportive : plus jeune, son père jouait au soccer, au basketball et au football et sa sœur Sydney est actuellement membre de l’équipe de soccer du Harcum College en Pennsylvanie.
  4. Trey a affronté l’équipe du Boston College à l’historique stade Fenway Park en novembre dernier (les stades centennaires n’ont aucun secret pour lui). C’est à cette occasion qu’il a rencontré Kavis Reed en personne pour la première fois. Il faut dire que l’équipe de recruteurs des Alouettes l’a convoité tout au long de la saison.
  5. Hors terrain, il est l’exemple parfait du gentil géant, bien qu’il ne soit pas nécessairement le colosse le plus souriant. Sa copine Deborah nous a toutefois donné un truc : si vous voulez le faire sourire, dites-lui de montrer ses fossettes. Ça fonctionne – on a essayé.

 

 

BO BANNER, JOUEUR DE LIGNE DÉFENSIVE

  1. Il est né à Vancouver et y a passé les huit premières années de sa vie. Sa famille a ensuite déménagé à Bellingham, dans l’État de Washington, pour son père qui était dans la marine. Ce sera sa première fois à Montréal.
  2. Quand on lui a demandé quelle avait été sa première réaction en voyant son nom sur le tableau de repêchage, il dit qu’il a EXPLOSÉ. Puis qu’il a hurlé. Et qu’après son père l’a serré dans ses bras de toutes ses forces.
  3. En 31 matchs avec les Wildcats de l’université de Central Washington, il a accumulé 74 plaqués, 19 plaqués pour des pertes et 7,5 sacs en plus de rabattre trois passes et de forcer un échappé.
  4. Il sera un très bon élève. Après avoir eu Kimo von Oelhoffen (qui a joué 12 ans comme plaqueur défensif dans la NFL) comme entraîneur à l’université de Central Washington, Bo confie que ce qu’il attend avec le plus d’impatience est que Bert Hill, l’entraîneur de la ligne défensive, et des joueurs comme John Bowman lui montrent comment devenir un vrai pro. Attention les gars, il va vous avoir à l’œil.
  5. S’il pouvait incarner un personnage à la télévision, il serait Rock Lee dans Naruto Show parce qu’il s’entraîne avec une ardeur sans pareille et qu’il est une vraie bête. Autrement dit, c’est son sosie spirituel.

 

JEAN-GABRIEL POULIN, SECONDEUR

  1. Petit, il a assisté à de nombreux matchs des Alouettes au stade Percival-Molson en compagnie de son père et aimait particulièrement voir jouer les Québécois Étienne Boulay et Matthieu Proulx.
  2. En 2017, le Mustang de l’université Western été élu sur l’équipe d’étoiles de la conférence ontarienne pour une deuxième année consécutive en plus de mériter une sélection sur la première équipe d’étoiles au pays.
  3. Il est impatient de rencontrer Hénoc Muamba, qu’il considère comme l’un des meilleurs – pour ne pas dire LE meilleur – secondeurs de la ligue.
  4. Il savait à peine quelques mots d’anglais avant d’entrer au cégep Vanier après ses études secondaires. Regardez cette vidéo pour constater à quel point il apprend vite.
  5. Il a fait une majeure en finance et une mineure en psychologie, et aimerait bien un jour obtenir une maîtrise en psychologie du sport et faire carrière comme entraîneur.

 

KC BAKKER, JOUEUR DE LIGNE OFFENSIVE

  1. Ce colosse de 6 pi 8 po et 320 lb était du nombre quand les Ravens de l’Université Carleton ont aidé le quart-arrière Nathan Carter à gagner 1 110 verges au sol en seulement 8 matchs, atteignant ainsi le résultat le plus élevé au pays.
  2. Il dit savoir que Montréal est une ville « pentue » et sa phrase fétiche en français est « omelette au fromage ». Précisons qu’il mettra les pieds dans la métropole québécoise pour la première fois le 19 mai.
  3. KC (pour Kelsey Christopher, il n’y a plus de secret) est un vrai de vrai joueur de ligne. Il joue au football depuis qu’il a 11 ans et a toujours eu comme rôle de bloquer les défensives adverses.
  4. Il a hâte de retrouver son ami et ancien coéquipier des Ravens Zach Annen.
  5. Avant les parties, il a pour habitude de manger une omelette au fromage. Ça tombe drôlement bien.

 

 

RYDER STONE, PORTEUR DE BALLON

  1. Il y a de fortes chances que Ryder soit un génie. Princeton, Harvard et Brown l’ont toutes recruté. Il obtiendra bientôt son diplôme de Dartmouth. Pas de quoi faire un plat. Toutes des universités de la Ivy League, vous dites? Oh, et il a été nommé membre de la NFF Hampshire Honor Society.
  2. Il est né à Fortworth, au Texas, d’un père américain et d’une mère canadienne. Sa famille et lui ont déménagé en Colombie-Britannique quand il avait 12 ans, avant de s’installer à Calgary. Enfant, il a joué à Kerrville, au Texas, tout comme Johnny Football, et a grandi sur un ranch. Son nom, homophone du mot « cavalier » en anglais, semble tout à fait approprié (même s’il précise que sa mère voulait l’appeler Rolling).
  3. Il travaille présentement à temps plein pour une société d’experts-conseils au New Hampshire, qui se concentre sur le marché de la pierre. Pierre, comme dans « stone » en anglais. « Stone ». « Ryder Stone ». C’est de mieux en mieux!
  4. Le porteur de ballon a parcouru 1 502 verges en 309 courses et fait 20 touchés pendant qu’il évoluait au sein du Big Green. Il a également capté 46 passes pour des gains de 469 verges et un touché.
  5. Il est incroyablement posé et très éloquent. Il se décrit comme une personne qui a les pieds sur terre. Si l’on se fie aux traits de caractère des autres porteurs de ballon des AlouettesSutton, Logan et Lavoie –, il semble que Ryder ait vraiment sa place parmi eux.

 

 

PAUL KOZACHUK, SECONDEUR

  1. Ce natif de London, en Ontario, a joué pendant quatre saisons avec les Varsity Blues de l’Université de Toronto, d’abord comme demi de coin, puis comme secondeur à partir de la troisième année. L’automne dernier, il s’est classé deuxième dans son équipe avec 53 plaqués, 2 échappés provoqués et un recouvré.
  2. Il prévoyait passer la soirée de repêchage seul, enfermé dans sa chambre, se disant un tantinet nerveux. En fin de compte, ses parents et sa sœur se sont rendus à Toronto et toute la famille a regardé l’événement depuis leur chambre d’hôtel en attendant patiemment le verdict, jusqu’à ce que Paul reçoive le fameux appel de Miles Gorrell, directeur du dépistage national.
  3. L’une des premières choses qu’il a faites après avoir été repêché par Montréal a été de changer les réglages de son téléphone pour passer en mode français. C’est pas beau ça?
  4. Enfant, il a entrepris de monter les marches de l’oratoire Saint-Joseph à genoux. Il ne retentera pas l’expérience.
  5. S’il avait la chance de rencontrer n’importe quel athlète dans le monde, il choisirait l’homme fort Hafpor Björnsson.

 

 

ÉTIENNE MOISAN, RECEVEUR

  1. En 2017, Étienne a attrapé 27 passes, fait des gains de 385 verges et effectué trois touchés avec le Rouge et Or de l’Université Laval.
  2. Au cégep Vanier, il a fait partie de la même équipe que Jean-Gabriel Poulin, son tout nouveau compatriote chez les Alouettes.
  3. Son joueur préféré de tous les temps chez les Alouettes est SJ Green. Ironie du sort, le deuxième choix de sixième ronde qui a permis aux Alouettes de recruter Étienne faisait partie de l’échange avec les Argonauts en 2017.
  4. Étienne traîne le surnom de « Moose » depuis son passage à Vanier. On pourrait croire qu’il le doit à son imposante carrure, mais c’est plutôt son nom de famille (Moisan) que ses coéquipiers anglophones peinaient à prononcer correctement, qui en est à l’origine.
  5. Il est impatient de rencontrer le fameux Nik Lewis, dont il admire depuis toujours la constance et la robustesse.
  6. Les films préférés de son enfance sont Le roi lion et Basket spatial. Excellents choix, Étienne.

 

 

KHADIM MBAYE, SECONDEUR

  1. À l’occasion du repêchage, il a organisé une soirée dans un chalet où il a convié ses amis et sa famille, et à laquelle étaient présents ses six frères et ses deux sœurs. Oui oui, il a huit frères et sœurs, et ils étaient tous aux anges quand Khadim a reçu l’appel du dépisteur national Éric Deslauriers.
  2. Le premier match de football professionnel auquel il a assisté opposait les Alouettes et les Argonauts au stade Percival-Molson. C’était un cadeau de fête de son oncle.
  3. Le point fort de sa carrière universitaire avec les Gee-Gees est l’ensemble de sa première année. Il vivait seul, il suivait ses cours universitaires en anglais, il a été partant dès son arrivée et il s’est rendu en séries éliminatoires avec son équipe.
  4. Il se passionne pour le graphisme et espère un jour démarrer sa propre entreprise dans ce domaine. Peut-être qu’il se spécialisera dans la création de logos d’équipe de football, qui sait ?
  5. S’il pouvait jouer comme n’importe quel pro, il choisirait de jouer comme Von Miller, parce qu’il admire ce « pass rusher » hors pair.

 

(Photo: Johany Jutras)

 

RICHMOND NKETIAH, RECEVEUR

  1. Ce qui l’enthousiasme le plus à propos des Alouettes de Montréal, c’est le processus. Depuis ses études secondaires, Richmond a toujours fait partie d’équipe soit en construction ou en reconstruction et il aime l’idée de pouvoir grimper les échelons.
  2. Il anticipe avec plaisir l’énergie que lui insufflera l’esprit de compétition qui règnera parmi les receveurs au camp d’entraînement et il est impatient de rencontrer Josh Freeman.
  3. Sa plus grande fierté est sa détermination sans borne. S’il lui fallait se lever chaque jour à 2 h du matin pour devenir le plus grand joueur de football, il le ferait. Il est prêt à relever n’importe quel défi.
  4. Il a étudié la gestion sportive à l’Université de Waterloo, qui offre l’un des meilleurs programmes au monde dans ce domaine.
  5. Ses friandises favorites sont les bonbons sûrs en forme de vers de terre et les amandes au chocolat.

 

 

LEKAN IDOWU, DEMI DÉFENSIF

  1. Il est né au Nigéria, a grandi à Houston au Texas et, en 2011, sa famille et lui ont élu domicile dans la magnifique ville de Niagara, en Ontario. Véritable citoyen du monde, il parle trois langues : le yoruba, l’espagnol et l’anglais.
  2. Il s’est classé premier pour le saut vertical et le saut en longueur au camp d’évaluation régional de l’Ontario qui s’est tenu à Toronto cet hiver. Il doit ses qualités athlétiques à ses deux parents – son père jouait au basketball au Nigéria et sa mère courait le 400 m et le 800 m.
  3. Son aptitude à se concentrer sur l’objectif à atteindre est sa plus grande qualité. Il ne ménage aucun effort et y met toujours tout son cœur, peu importe ce qui se passe durant le match.
  4. Il sait jouer de la batterie et a une voix sublime. Du moins, il avait une voix sublime, avant la puberté. Le prochain Justin Bieber est peut-être parmi nous.
  5. Son meilleur souvenir de football est la fois où, au secondaire, il a affronté ses rivaux du bas de la rue. Après quatre prolongations, le match s’est conclu après une interception déterminante de Lekan… Pas de doute, ses qualités athlétiques lui ont servi!