Ces femmes qui vivent de foot

On assure la saine gestion des finances, on répond à vos questions en ligne, on alimente les comptes Twitter, Instagram et Facebook, on code même sur le site web, on vous prend en photo, on veille au bon fonctionnement d’importants partenariats commerciaux, on rédige les contrats des joueurs, on vous offre des spectacles à couper le souffle, on prépare le stade pour les matchs, on gère la folie dans la régie, on vous rapporte les plus récentes nouvelles sur l’équipe. On est les femmes des Alouettes.

« Mon plus grand défi au quotidien c’est la vitesse à laquelle je dois travailler. Les projets affluent et je dois constamment travailler sur plus d’un front à la fois, en étant toujours réactive, ouverte et fonceuse. Je le fais, je fonce, parce que le sport me passionne. Je suis une fille d’émotions et je ne crois pas qu’on peut en vivre autant qu’en travaillant dans le milieu du sport professionnel. » – Joanie Martin, Gestionnaire, Fan Experience

« Avant d’être employée des Alouettes, j’étais une fan. Mon père avait des billets de saison et on allait souvent voir les matchs ensemble. Cet univers m’a toujours intéressée et, sérieusement, quoi de mieux que de vendre quelque chose que tu adores ? Surtout quand c’est des matchs de foot ! C’est dur à battre ! » – Pamela Rondeau-Chabot, directrice de comptes, Partenariats corporatifs

« Je dois constamment m’assurer d’éliminer les distractions qui pourraient nuire à la concentration des gars sur le terrain. J’essaie de leur simplifier la vie au maximum. Je pense que mon travail parle de lui-même. Si je suis fiable et imputable, je suis respectée et appelée à en faire plus. C’est en se poussant qu’on découvre notre vraie force et qu’on se sent accompli. » – Caitlin Bell, gestionnaire, Opérations football

« Je pense fermement qu’il est possible de mener une carrière dont tu n’as pas besoin de pauses. Je suis ici parce que le sport et le football me passionnent. Parce que j’éprouve un profond respect pour les athlètes, pour la discipline qu’ils ont, pour les efforts qu’ils font, pour leur capacité à se relever après un échec. Quand j’explique mon métier à ma petite fille, je lui dis que j’écris des histoires sur des superhéros. Ce n’est pas banal, quand même. » – Émilie Desgagné, directrice de contenu

« Ce que je préfère de photographier des matchs c’est de vivre le moment présent. Je suis là, avec les joueurs et les fans, et je ressens toute l’électricité qui fait vibrer le stade ou l’aréna. J’adore capter ce qui n’est pas montré à la télé ou dans les journaux. Ce sont des moments plus intimes. Quand je revois mes photos, je me dis “Oh oui ! Je me souviens de ça” et c’est comme si je revivais le moment. » – Cynthia Cianciusi, coordonnatrice marketing

« Ce qui rend notre quotidien excitant c’est de travailler en équipe pour aider l’entreprise. Une équipe de foot, c’est comme une grande famille! On s’attache vite et la passion pour le sport s’installe aussitôt. Dans les hauts et les bas, on ressent le besoin de contribuer au succès à l’entreprise et on est si fier de pouvoir l’aider à évoluer. » – Rachel St-Jean-Pellerin et Kathleen Sauvé, contrôleuse et assistante contrôleur

« Quand j’ai commencé en 1996, il y avait très peu de femmes au sein de l’organisation. Je parlais en réunion et les gars disaient des choses comme “Bon, c’est la femelle qui parle !” Malgré les commentaires, je n’ai jamais eu peur de foncer et d’exprimer mon opinion. C’est comme ça que tu gravis les échelons. » – Annie Larouche, directrice de la fondation et des cheerleaders

 

Aujourd’hui, rappelez aux femmes qui vous entourent combien elles sont fortes, compétentes et appréciées. Encore mieux, faites-le tous les jours !
Bonne Journée internationale des femmes !