26 mai 2019

Rapport de camp – Jour 7

Trois ans plus tard, 2019 pourrait s’avérer être la bonne année pour le receveur national Alexander Morrison. Le 29e choix au total de la LCF en 2017 respire le parfait bonheur. Après son premier camp aux Alouettes en 2017, Morrison était retourné disputer une cinquième saison à l’université. Malheureusement il s’est blessé au genou dans l’entre-saison avant la campagne 2018 et a été tenu à l’écart du jeu pendant 18 mois. Même s’il a connu quelques embûches sur son parcours, le produit de Sault-Sainte-Marie a refusé de baisser les bras.

En 2016, sa campagne avait été écourtée par une blessure au bras après seulement la deuxième semaine. Peu importe, il avait laissé une impression suffisamment positive aux dépisteurs, ce qui lui avait permis d’être repêché par les Alouettes et de recevoir une invitation au mini-camp des Giants de New York quelques mois plus tard. Il estime qu’en connaissant un bon camp, on pourrait revoir le joueur qui a mené les Thunderbirds de UBC à la Coupe Vanier de 2015, saison où il a cumulé 645 verges en 39 attrapés et six majeurs.

«J’ai dû m’adapter au camp des recrues la semaine passée, je trouvais que j’avais perdu mes repères et que les choses se passaient vites. Avec du recul, c’était tout à fait normal j’ai été 18 mois à l’écart. Par contre à la fin, je jouais bien et tout est rentré dans l’ordre. Depuis que le camp est commencé lundi je suis optimiste. Hier j’ai fait tout ce que l’on m’a demandé de faire et les choses se sont bien déroulées lors du mini-match.»

Le joueur de 26 ans s’exprime parfaitement dans la langue de Molière, il a fait son primaire, secondaire et années universitaires en français avec une majeure en français le tout dans l’Ouest du pays. «Ma mère est francophone, elle a grandi à Moonbeam en Ontario et ma grand-mère du côté de mon père était francophone. Le français a occupé une place importante dans ma vie, c’était normal pour moi de continuer mes études dans cette langue.»

Quatre Super Bowls pour les deux entraîneurs invités

Comme c’est le cas lors de chaque camp d’entraînement, l’équipe de pilotes est épaulée par des entraîneurs invités. Cette année, le groupe de Mike Sherman peut compter sur l’appui de Clancy Barone et Robert Ford. Barone prête main forte au groupe de la ligne à l’attaque. Fort de 15 années d’expérience dans la NFL, il a aidé ses équipes à remporter onze championnats de division. Il a mérité une bague du Super Bowl, alors qu’il était l’entraîneur de la ligne à l’attaque des Broncos lors de la 50e édition du match. Il était responsable de la ligne offensive des Vikings du Minnesota la saison dernière. Pour sa part, Ford, qui possède plus de 40 années d’expérience en tant qu’entraîneur, travaille avec le groupe des receveurs. Il a notamment aidé les Cowboys de Dallas à remporter leur trois Super Bowls dans les années 90, alors qu’il a étroitement travaillé avec l’ailier rapproché Jay Novacek.

En vitesse

L’on peut entendre de la musique lors de certaines tranches de l’entraînement, notamment quand l’attaque se mesure à la défense. Contraint à un rôle de spectateur en raison d’une blessure qui l’ennuie, T.J. Graham agit comme disc jockey, au grand plaisir de ses coéquipiers… Le quart national Chris Merchant a effectué quelques bottés de placement lors de l’entraînement dominical de l’équipe… Dalton Ponchilla a effectué tout un attrapé sur une longue passe d’une quarantaine de verges de Vernon Adams JrDante Absher a aussi épaté la galerie avec un attrapé spectaculaire à la suite d’une passe canon d’Antonio Pipkin… Le quart Matt Shiltz a démontré sa rapidité quand il a couru une vingtaine de verges avant même qu’un joueur défensif ne s’approche de lui.

Il l’a dit

«D’être ici l’an dernier m’a beaucoup aidé, car ça m’a permis d’apprendre à connaître les gars et de déjà avoir une camaraderie avec eux. Je sais comment les gars pensent, j’ai une relation avec les quarts, je sais comment gérer la motion des receveurs, j’ai utilisé FaceTime pour communiquer avec les quarts pendant l’entre-saison afin de connaître les jeux qu’on allait appeler et je suis arrivé ici un mois et demi à l’avance afin de travailler avec nos entraîneurs de conditionnement. Tout cela m’a beaucoup aidé.»
Zac Parker

Horaire

Lundi 27 mai
8h30 – Entraînement au Stade Mémorial Percival-Molson.
15h30 – Entraînement au Stade Mémorial Percival-Molson.