Ce samedi, nos Alouettes voudront venger leur défaite haute en émotion contre les Roughriders de la Saskatchewan. On se rappellera que la partie avait été interrompue en raison d’orages. Cette fois, ce sera au stade Mosaic en Saskatchewan que nos Alouettes tenteront d’obtenir une quatrième victoire consécutive. Trois points à connaître avant d’allumer vos écrans.
Le front défensif des Roughriders est SOLIDE
Ce n’est pas un secret : les quatre joueurs de ligne défensive de la Saskatchewan sont redoutables. Difficile d’oublier les deux violents sacs du quart qui ont mené à des échappés retournés pour des touchés lors de notre premier affrontement contre les Riders. L’attaque de nos Alouettes avait été limitée à seulement 141 verges par la passe et 51 verges par la course. Cependant, ni Vernon Adams ni William Stanback, deux joueurs clés, n’avaient pris part au match. Tous les deux tenteront certainement de renverser la tendance pour éviter que l’histoire se répète.
La ligne à l’attaque, qui fait un boulot admirable depuis le début de la saison, aura à nouveau un grand défi à relever : contenir Charleston Hughes. L’ailier défensif de la Saskatchewan demeure l’un des meilleurs joueurs défensifs de la ligue. Menant le bal avec 13 sacs, il est aussi classé deuxième pour les échappés provoqués avec quatre.
Un meilleur positionnement est de mise
Les unités spéciales devront livrer une meilleure performance que lors des dernières semaines, particulièrement sur les retours de botté. Dans les trois derniers matchs, le retourneur Shakeir Ryan (qui s’est blessé à l’entraînement cette semaine) a réussi à maintenir une moyenne de seulement six verges par botté de dégagement et 16 verges sur les bottés d’envoi. L’arrivée du robuste Shaquille Murray-Lawrence (retours de bottés d’envoi) et du rapide Quan Bray (retours de bottés de dégagement) sur l’unité pourrait certainement aider à positionner l’attaque plus près des buts.
Chris Matthews enfilera ses crampons
Autre nouveauté : Chris Matthews disputera son premier match dans l’uniforme montréalais. Le receveur américain de format géant (6’5, 230 lb) s’ajoute à un groupe déjà solide, riche de tout son bagage de la NFL. Pour la petite histoire : Chris a joué, entre autres, pour les Seahawks de Seattle avec lesquels il a participé au Superbowl en 2015. Il avait récolté 109 verges et un touché lors de la grande finale, ce qui lui aurait sans doute valu le titre de joueur le plus utile si les Seahawks avaient réussi à vaincre les Patriots. Deux ans plus tôt, il avait été nommé meilleure recrue de LCF. Pas pire comme ajout à notre formation. Chris, qu’on a l’habitude de voir arborant le numéro 13, ne portera évidemment pas son numéro favori demain. Cherchez plutôt le numéro 12 !
