22 janvier 2020

Les nouvelles règles sur le ratio expliquées (ou presque)

Quelques jours après les fêtes, les entraîneurs-chefs et directeurs généraux de la ligue se sont réunis au sommet annuel de la LCF. Tandis qu’auparavant les discussions tournaient beaucoup autour des règles du jeu, celles de 2020 étaient surtout axées sur l’expansion internationale de la ligue.

Depuis l’an dernier, la LCF organise des camps d’évaluation en Europe, au Mexique et au Japon.

Comment s’adapter à l’arrivée de joueurs globaux ?

Lors des négociations de l’an dernier entourant la Convention collective, l’Association des joueurs et la ligue ont ratifié certains amendements aux règles existantes sur le ratio. Vous savez, ces règles qui rendent la création d’un alignement pour une équipe de la LCF si compliqué amusant!? Lorsqu’ils prendront des décisions quant à la composition de leur équipe respective dans les prochaines semaines, les directeurs généraux devront garder en tête ces nouveaux paramètres. Désormais, chaque équipe devra établir son alignement de joueurs actifs de 45 joueurs (+1 joueur de réserve) en suivant la répartition suivante :

– Maximum de deux quarts-arrière contre trois en 2019 (le statut des quarts n’est toujours pas pris en compte dans le ratio)
– Maximum de 20 joueurs américains, autrefois nommés internationaux (dont quatre qui doivent être nommés Américains désignés et ne peuvent être partants)
– Minimum de 21 joueurs nationaux (canadiens)
– Minimum de deux joueurs globaux (provenant de l’extérieur du Canada ou des États-Unis) contre un en 2019

*Notez que si une équipe souhaite habiller trois quarts, elle le peut. Il faudrait, toutefois, qu’elle sacrifie un joueur américain, ce qui ne risque pas d’arriver.

Parmi ses 24 partants, une équipe doit compter sept joueurs canadiens. L’alignement partant doit donc être construit selon la répartition suivante :

– Un quart-arrière
– 16 joueurs américains
– Sept joueurs nationaux

Il n’est toujours pas obligatoire d’inscrire un joueur global à sa liste de partants. Toutefois, si une équipe choisit de le faire, le joueur global remplace un Américain, permettant ainsi à la ligue de protéger le ratio de joueurs canadiens.

Nommer des Canadiens d’adoption

Ce n’est pas tout ! Les équipes auront maintenant la possibilité de nommer un maximum de trois joueurs américains par match Joueurs canadiens en vertu de la définition amendée de joueur national. On vous entend déjà dire : « Hein, quoi ? » C’est-à-dire qu’un Américain ayant été actif au sein de la ligue pendant au moins quatre saisons ou ayant joué pour la même équipe de la LCF pendant au moins trois saisons consécutives peut maintenant être utilisé afin de remplacer un joueur national. Disons, par exemple, qu’un joueur canadien se blessait (ce qui n’arrivera pas, bien sûr). Eh bien, un joueur américain pourrait le remplacer en cours de match à titre de joueur national.

Claire comme de l’eau de roche, n’est-ce pas ?