Nos entraîneurs étaient en ville la semaine dernière et nos fans en ont profité pour leur envoyer de bonnes questions. Voici quelques réponses intéressantes sur ce qui est à prévoir en 2020.
- Quel type de porteur de ballon souhaite-t-on avoir au sein de notre alignement avec le départ de Will Stanback?
- Quelles ont été les plus importantes leçons que tu as apprises en 2019 et comment exploiteras-tu la saison morte pour mieux te préparer pour l’an prochain?
- Le meilleur type de défense est évidemment celui qui limite le temps de possession de son adversaire. Comment réussira-t-on à faire ça?
- Compte tenu des résultats obtenus l’an dernier, les attentes sont maintenant élevées. Comment parviendras-tu à les gérer et à rehausser à nouveau le niveau de nos Alouettes ?
- Comment as-tu réagi à la nomination de Danny Maciocia et comment prévois-tu collaborer avec lui?
- Hugo Richard aura-t-il l’occasion de se battre pour le poste de quart-arrière substitut?
Visiblement, l’embauche de James Wilder Jr. a répondu aux attentes d’André Bolduc.
« Personnellement, je veux un gros gabarit. Un gars qui est capable de briser des plaqués pour toujours se retrouver dans des positions positives, aller chercher des verges vers l’avant et nous placer en deuxième et court. Un bon porteur solide. »
Bob Slowik a dû s’adapter tout au long de la saison au jeu rapide de la LCF. Des leçons, il affirme en avoir appris beaucoup.
« J’ai appris plusieurs leçons, notamment que je n’étais pas tout à fait prêt pour la LCF. Heureusement, les joueurs et les entraîneurs m’ont aidé tout au long de la saison. Le plus important, dans la LCF, c’est d’avoir d’excellents chasseurs de quart, c’est la clé. »
La réponse du coordonnateur défensif est simple : plus de revirements et plus de sacs. C’est comme ça que tu parviens à garder l’attaque adverse hors du terrain.
Après avoir épaté la ligue en 2019, nos Alouettes devront trouver de nouveaux moyens de surprendre nos adversaires. Pas question de faire du surplace.
« On ne peut pas rester pris dans la saison dernière. On peut l’utiliser à notre avantage et compter sur les gars qui étaient avec nous et savent comment remporter des matchs. Mais on doit être meilleur que ça. On ne peut pas simplement se satisfaire de ce qu’on a fait dans le passé. Il faut avoir quelque chose de plus à offrir et ça commence dès le camp d’entraînement. »
Notre entraîneur-chef a bien saisi l’impact positif qu’aurait la nomination d’un homme d’ici, qui a les Alouettes tatoués sur le cœur, à la barre des opérations football. D’ailleurs, tous les deux se connaissent depuis 2005 et, jusqu’à présent, Khari affirme que la communication avec son nouveau patron est très bonne.
Même s’il comprend bien l’engouement pour notre talentueux quart québécois, Khari, qui a lui-même évolué dans la LCF au poste de pivot, rappelle que la route peut être longue avant de devenir partant ou substitut à ce poste.
« C’est un long processus. Il suffit de prendre l’exemple de Vernon Adams qui a été l’un des meilleurs quarts universitaires que j’aie vu. Il a été libéré, il a été troisième quart, il a même commencé la saison dernière comme quatrième quart ! Puis, il a pris les mesures nécessaires pour arriver là ou il est maintenant. Si Hugo, comme Vernon, parvient à montrer qu’il sait faire le travail, les opportunités viendront à lui. »
