18 septembre 2020

Cheer un jour, cheer toujours – Tania

Vous vous êtes déjà demandé où étaient rendues vos cheerleaders des Alouettes préférées? Suivez notre série « Cheer un jour, Cheer toujours » où nos anciennes nous parlent de leur expérience, de leur cheminement et de ce qu’elles sont devenues!

Cette semaine, on s’est entretenu avec Tania, qui a fait partie de notre équipe de cheer de 1999 à 2008!

Qu’as-tu fait après ton temps avec les Alouettes et où es-tu rendue aujourd’hui?

J’ai fait partie de l’équipe de cheerleaders des Alouettes de 1999 à 2008. J’ai donc été en poste durant 10 magnifiques années!

Pendant cette carrière, je préparais celle que j’allais faire toute ma vie, soit celle de policière. Je pratique ce métier depuis maintenant 18 ans. Ça fait plus de 6 ans que j’œuvre dans la section « Prévention, vigilance et relations avec la communauté ». Mes tâches consistent entres-autres à faire de la prévention dans les écoles et auprès de toutes les sphères de la population, à participer à divers comités avec les citoyens et les organismes du territoire, à tenir des kiosques d’information sur la prévention de toutes sortes et à être en relation avec toutes les communautés du territoire. J’ai aussi la chance d’être la maman de deux beaux enfants en santé!

Quel est ton meilleur souvenir en tant que cheerleader avec les Alouettes?

Des souvenirs, j’en ai tellement! Il va de soi que l’année où l’équipe a gagné la Coupe Grey, en 2002 à Edmonton, est l’un de mes plus beaux souvenirs. J’étais sur le terrain, avec mes amies cheerleaders, nos joueurs que nous encouragions depuis toute la saison (certains même depuis plusieurs saisons), l’ambiance incroyable de la foule! Un autre beau moment a été le retour à Montréal, la parade puis la tournée de la Coupe Grey à travers le Québec…AVEC la Coupe Grey entre nos mains, bien évidemment!

J’ai eu la chance de participer à tous ces événements! Au-delà de l’ambiance festive qui était omniprésente, je me souviens de l’esprit d’équipe, de la fierté partagée entre toutes et tous, des partisans qui vivaient tout ça avec nous… WOW!

Quelle est ton anecdote la plus farfelue?

À l’époque, nous étions divisées en quatre équipes sur le terrain. Nous devions exercer plusieurs chorégraphies d’une durée d’environ une minute et quinze secondes. À chaque année, nous travaillions fort à créer des chorégraphies toutes plus originales les unes que les autres afin d’offrir un spectacle dans la bonne humeur malgré la météo parfois difficile.  Je me souviens de la fois où nous avions couru sur le terrain, tout sourire, afin de nous placer pour la chorégraphie.  La pose du début était très accroupie au sol, semblable à «la posture de l’enfant» en yoga.  Nous attendions que la musique débute, mais elle n’a jamais débuté! Nous sommes donc demeurées en « ptite boule» durant deux longues minutes puis nous nous sommes relevées avec le pompon dans les airs pour saluer la foule en retournant sur le côté du terrain!  Tout sourire!

Qu’as-tu appris durant ton temps avec les Alouettes?

L’humilité!

Faire partie de l’équipe des meneuses de claques des Alouettes m’a apporté beaucoup à plusieurs niveaux. J’ai entre autres développé l’esprit d’équipe, car nous étions d’abord et avant tout une équipe! Nous nous entraînions deux fois par semaine durant neuf mois, en plus de performer lors des matchs à domicile, des matchs éliminatoires et de la Coupe Grey. Nous étions présentes à certains matchs à l’extérieur de Montréal ainsi qu’à tous les événements promotionnels…toujours en équipe!

J’ai également développé mes aptitudes sociales car ce poste a été créé avant tout pour être en contact avec le public – avant les matchs, lors des événements promotionnels, lors festivités de la Coupe Grey, etc. Il nous arrivait même de nous faire reconnaître dans la rue!

J’ai appris à agir de façon professionnelle, car je représentais une organisation. J’étais policière en même temps d’être meneuses de claques…disons que ça attirait l’attention et la curiosité des gens et des médias.

J’ai appris à ne pas me laisser emporter par les « qu’en dira-t-on », car plusieurs préjugés viennent avec la carrière de cheerleader.  De plus, mon métier de policière en est un qui fait parfois réagir. Alors j’ai appris à me recentrer, à me faire confiance, à écouter et à respecter mes valeurs, à départager les commentaires constructifs de ceux qui ne méritent pas qu’on leur porte attention. La plus belle leçon que j’ai apprise, de par toutes les rencontres que j’ai pu faire au cours de ces 10 années, est celle de demeurer humble et d’apprécier chaque expérience que la vie nous offre.

Est-ce que je recommanderais à une jeune fille ou un jeune homme d’appliquer sur le poste de meneuses de claques! Oh que oui!

Longue vie aux Alouettes!

Tania xx