12 janvier 2021

Cheer Un Jour, Cheer Toujours – Julie

Vous vous êtes déjà demandé où étaient rendues vos cheerleaders des Alouettes préférées? Suivez notre série « Cheer un jour, Cheer toujours » où nos anciennes nous parlent de leur expérience, de leur cheminement et de ce qu’elles sont devenues!
Cette semaine, on a laissé la parole à Julie, qui a été cheerleader de 2002 à 2010!

Qu’as-tu fait après ton temps avec les Alouettes et où es-tu rendue aujourd’hui?

À ma dernière année, en 2010, je commençais ma carrière en enseignement de l’éducation physique au secondaire. Je n’ai jamais quitté le terrain de football depuis. Avec les années, j’ai poursuivi ma formation pour devenir entraîneure de football. J’adorais ce sport avant et je continue de l’aimer à ce jour. Aujourd’hui, j’ai la chance d’être entraîneure au programme de football de l’école secondaire Armand-Corbeil à Terrebonne où j’y enseigne également l’éducation physique.

Quel est ton plus beau souvenir en tant que cheerleader avec les Alouettes?

Mes plus beaux souvenirs sont ceux que le public ne pouvait pas voir : tous ces fous rires et cette belle complicité au sein de l’équipe des cheerleaders. J’ai vraiment été plus qu’impressionnée à ma première Coupe Grey à Edmonton; C’était mon premier voyage avec l’équipe, mon premier « Cheer Extravagenza » (spectacle de toutes les équipes de chearleaders de la ligue canadienne), mon premier défilé de la Coupe Grey. C’était la première fois que je voyais l’ampleur de l’engouement autour de ce sport. Lors de ce match inoubliable, j’ai vu un botté court pour la toute première fois…un superbe botté, réussi par nos Alouettes en plus! Grâce à cette victoire, j’ai eu l’opportunité de participer au défilé dans les rues de Montréal et j’ai pu être témoin de l’affection que le Québec avait pour les Alouettes. Je me considère très chanceuse d’avoir pu faire partie de ce bel univers!

Quelle est ton anecdote la plus farfelue?

J’ai déjà exécuté une chorégraphie complète avec un pompon accroché à la boucle de nombril que j’avais à l’époque. Le pompon s’était accroché au tout début de la chanson et j’ai réussi à le décrocher seulement à une dizaine de secondes de la fin de notre routine! Je me souviens encore des quelques spectateurs qui m’en ont reparlé après le match! Quelles étaient les chances que ça m’arrive? J’avais honte sur le moment, mais aujourd’hui je trouve ça très drôle et ça me fait une histoire cocasse à raconter!

Qu’as-tu appris durant ton temps avec les Alouettes?

J’étais jeune quand j’ai commencé avec les Alouettes; J’avais 18 ans. Je n’avais connu que mon petit village natal. Rapidement, les Alouettes te font vivre et voir beaucoup de choses. Les visites dans les hôpitaux pour voir les enfants malades, aller faire un tour dans un camp de jour pour des personnes avec un handicap mental, s’investir avec le Club des petits déjeuners, faire la tournée des écoles…et j’en passe! Nous avons eu l’opportunité de faire des voyages pour les calendriers, pour l’Armée canadienne, pour les Coupes Grey et pour aller rendre visite à des élèves sur la réserve Mistissini. Il y a eu également de nombreuses apparitions télé. Toutes ces expériences m’ont fait découvrir en accéléré de nombreuses facettes de notre société et de notre Québec, mais ça m’a surtout appris à toutes les respecter. Je pouvais vivre une expérience plus « jet set » un jour, et faire face à de la douleur et des obstacles le lendemain. J’ai réalisé qu’il faut apprendre à mieux connaître les membres de notre société et les différentes sphères qui la composent afin d’être mieux outillés pour comprendre et aider ceux qui nous entourent.