6 avril 2021

Cinq espoirs à surveiller parmi les participants du camp d’évaluation régional

TORONTO – Les camps d’évaluation régionaux ont prouvé leur importance au fil des ans, mais, en 2020, ils se sont avérés bien spéciaux.

L’an passé, le camp d’évaluation régional de l’Ontario, présenté à Toronto, a eu lieu quelques jours avant que le Canada dans son ensemble ne se mette en pause en raison de la pandémie. Jordan Williams, un demi défensif de l’Université East Carolina, a pu utiliser sa performance dominante lors de celui-ci pour devenir le tout premier participant à un camp d’évaluation régional à être choisi au tout premier rang du repêchage de la Ligue canadienne de football (LCF).

Avec la configuration des camps d’évaluation étant bien différente cette année, et avec tous ses participants y prenant part de manière virtuelle, on ne sait pas comment les équipes de la LCF réagiront à ce qu’elles verront. Le repêchage 2021 sera rempli de défis en ce qui a trait à l’évaluation des espoirs, mais il ne fait aucun doute que le talent sera au rendez-vous, qu’il se retrouve dans la pile régionale, nationale ou mondiale des soumissions.

Voici cinq joueurs qui, selon nous, soumettront de bons résultats lors du camp d’évaluation régional, présenté par New Era, et qui devraient obtenir un poste au sein d’une formation de la LCF à la suite du repêchage du 4 mai prochain.

Bien qu’il soit encore jeune, Austin Fordham-Miller, vu ici lors de la Coupe Vanier de 2018, pourrait devenir une puissance au sein de la ligne défensive d’une équipe de la LCF dans un avenir rapproché (Jacques Bossinot/La Presse Canadienne)

Austin Fordham-Miller, LD, Université Western

Avec trois saisons d’expérience au sein de U SPORTS avec l’Université Western, Austin Fordham-Miller possède le physique – six pieds, trois pouces et 263 livres – qui devrait attirer l’attention des équipes lorsqu’elles évalueront les participants des différents camps d’évaluation. Il a réussi 30 plaqués solos et un sac avec Western en 2019, dans une équipe qui s’est inclinée face à l’Université McMaster lors de la Coupe Yates. Comme il l’a déclaré à la station Global de London, en Ontario, la semaine passée, il a commencé à jouer au football comme quart-arrière, mais c’est lorsqu’il a été muté sur la ligne défensive qu’il a véritablement trouvé sa place.

« Je n’avais aucun avenir en tant que quart-arrière. Mais pour plaquer le quart-arrière, c’est là que j’étais bon », a-t-il mentionné à Mike Stubbs de CFPL.

Mathieu Robitaille, RÉ, Université Laval

Le receveur de six pieds et de 190 livres a pris le deuxième rang chez le Rouge et Or en 2019 au chapitre des verges par la passe, avec 233 verges en huit matchs, à son retour au jeu à la suite d’une blessure qui, selon lui, a ralenti son développement. Ses statistiques de 2018 – un sommet chez le Rouge et Or de 451 verges et trois touchés sur des réceptions – offrent un portrait plus juste de son potentiel. Il y a très peu de points positifs lorsqu’une saison de football est annulée. Cependant, les corps bénéficient d’un peu plus de temps pour guérir. L’an dernier, avant le début de la pandémie, Robitaille a déclaré au Journal de Québec qu’il était en pleine forme et qu’il était impatient de participer au Défi Est-Ouest. La compétition ne sera pas nécessairement la même, mais Robitaille aura la chance de briller, cette année, lors du camp d’évaluation régional.

Matt Krzysztalowicz, LO, Université Nebraska-Kearny

On ne peut pas dire que le joueur de ligne offensive de 320 livres n’a pas le physique de l’emploi, mais Krzysztalowicz se présente au camp d’évaluation régional du haut de ses six pieds un pouce, soit une grandeur un peu plus petite que la moyenne des joueurs de ligne offensive de la LCF. S’il devait obtenir un poste au sein d’une équipe de la LCF cette année, ce ne serait cependant pas une anomalie. Drew Desjarlais et Chris Kolankowski de Winnipeg (deux joueurs de six pieds deux pouces) et Justin Lawrence de Calgary (six pieds) ont à peu près la même grandeur que lui, et ils occupent des postes importants au sein de deux des meilleures lignes offensives de la Ligue. Krzysztalowicz a passé les deux dernières saisons en tant que garde avec l’Université Nebraska-Kearney, amorçant quatre matchs l’année dernière et évoluant aussi sur les unités spéciales. De bons tests sur vidéo pourraient donner un excellent coup de pouce au jeune homme natif de Burlington, en Ontario.

Mojtaba Mehry, LO, Université de Toronto

Un partant lors de presque tous les matchs de ses deux saisons avec les Varsity Blues, Mehry a aidé à protéger Clay Sequeira, qui a mené tous les quarts de U SPORTS avec 2618 verges par la passe et qui a amassé 402 verges au sol – un sommet au sein de son équipe – en 2019. Un colosse de six pieds, cinq pouces et 300 livres, Mehry possède un physique qui devrait intriguer les clubs de la LCF. Nommé joueur par excellence de son équipe de basketball lors de son passage à l’école secondaire Leamington, Mehry sera en mesure de combiner les qualités athlétiques et la robustesse que les équipes rechercheront.

Spencer Swan, LO, Université de Guelph

On reste chez les joueurs de ligne offensive, mais on passe du côté de l’Université de Guelph, où Swan (six pieds, cinq pouces et 300 livres) possède un physique similaire à Mehry. Swan a quitté les Gryphons à la suite de sa première saison, et il a réalisé à quel point il s’ennuyait de son équipe et du sport du football au cours de son exil. Depuis son retour au jeu, il a fait partie d’une équipe des Gryphons qui a atteint la demi-finale de la conférence SUO en 2017 et en 2019 et qui a lutté pour la Coupe Yates en 2018.

D’après un article de Chris O’Leary publié sur CFL.ca.