16 juillet 2021

David Ménard est prêt à compétitionner !

On est encore au tout début du camp d’entrainement, mais on sait que l’intensité est déjà au rendez-vous sur le terrain et ce, à toutes les positions. Il y a une position justement où de nombreuses nouvelles têtes ont fait leur apparition pour le camp et pour laquelle la compétition est ouverte pour se tailler une place dans l’équipe. On s’est entretenu avec l’un de ces nouveaux visages, enfin nouveau, pas pour tout le monde, puisqu’on le connait déjà pas mal au Québec, l’ancien joueur des Carabins David Ménard.

On le sait, ce camp d’entrainement est particulier pour tout le monde après ces longs mois d’absences, mais il l’est particulièrement pour David qui revient dans la Belle Province après 6 années d’exil à Vancouver.

Ça me fait un peu drôle. Cela fait 6 ans que je pars chaque année à Vancouver pour entrer dans une bulle football, là cette année c’est vraiment différent, j’ai l’impression de retourner dans mes années universitaires où j’étais à la maison, il faut que je créé ma propre bulle football et que je trouve des repères là-dedans. Mais je suis super excité d’être ici, c’est différent, mais super positif.

Cependant cette expérience de 6 saisons lui a permis d’entrer dans ce camp d’entrainement très rapidement.

Ça se passe super bien à date ! Tout le monde a le goût d’être ici et travaille fort. Il y a beaucoup de compétition mais c’est très bien comme ça, cela t’oblige à élever ton niveau.

Élever son niveau de jeu, David Ménard est y habitué, lui qui doit compétionner avec des joueurs américains alors que le ratio est prédominant à cette position.

C’est un peu l’histoire de ma carrière de me battre avec des Américains, mais mon état d’esprit est toujours le même depuis le début, c’est de me tailler une place de partant, ce sera aux entraineurs de décider, et si ce n’est pas le cas c’est correct je serai dans la rotation avec l’idée de devenir un partant, ce qui me rendra encore meilleur.

Un élément qui pourrait aider David cette année, la présence importante de joueurs francophones au sein de l’équipe, et mêmes d’anciens coéquipiers du niveau universitaire…

C’est un peu spécial car mes 6 années dans l’Ouest, c’était 100% anglophone ou presque, là maintenant ça parle quasiment plus français qu’anglais sur le terrain, mais c’est vraiment cool de pouvoir se parler en français et de pouvoir se dire des niaiseries en français que ce soit sur ou en dehors du terrain.

Et si certains pouvaient peut-être penser que cette forte présence francophone aurait pu créer des clans au sein de l’équipe dès le début du camp, le natif de Chicoutimi balaie cette idée d’un revers de la main très rapidement.

C’est tout à fait normal lors du camp d’entrainement de te tourner vers les joueurs avec qui tu as déjà quelques affinités, mais là honnêtement, même si j’avais un peu peur de ça vu le nombre de Québécois présents dans l’équipe, l’ambiance est tellement bonne, que ce soient les vétérans qui étaient déjà présents en 2019 ou ceux qui viennent d’arriver, tout le monde veut se battre dans une ambiance très saine.

Après ces premières journées, tous les joueurs sont unanimes sur le plaisir d’être de retour sur le terrain, et même si la compétition va augmenter au fur et mesure que le camp avance, une certaine chimie et camaraderie sont déjà en train de se créer. David Ménard n’en est pas à son premier rodéo et il saura mettre son professionnalisme et son état d’esprit irréprochables au service du collectif, peu importe le rôle qui lui sera confié par les entraineurs.

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