12 mai 2022

Comment le repêchage va impacter le ratio en 2022

Le repêchage Canadien est un des évènements les plus importants sur le calendrier de la LCF. Les équipes essayent de choisir les meilleurs joueurs disponibles, mais ils doivent aussi considérer leur ratio canadien. Donc, ce n’est pas une coïncidence si les Als ont utilisé deux choix pour des receveurs en 2022.

Cette année, il est possible que les Alouettes changent leur ratio en attaque. En 2021, les moineaux ont utilisé quatre joueurs Canadiens sur leur ligne à l’attaque et un receveur Canadien. Cette saison, ils veulent utiliser deux receveurs locaux dans leur formation partante. Hergy Mayala et Kaion Julien-Grant sont les favoris pour ces deux postes, mais Ente Eguayoen, Mathieu Robitaille et les deux joueurs repêchés la semaine dernière pourront potentiellement brouiller les cartes.

Un échange avec les Blue Bombers de Winnipeg lundi dernier a donné la chance aux Alouettes de faire une deuxième sélection en première ronde. Avec le 9e choix au total, le directeur général Danny Maciocia a choisi le receveur de l’université de Calgary, Tyson Philpot.

Philpot a accumulé 41 réceptions pour 746 verges et neuf touchés en seulement six rencontres avec les Dinos la saison dernière. En 16 matchs pendant sa carrière universitaire, il a réussi 77 attrapés pour 1,674 verges et 14 touchés.

Le DG Danny Maciocia a pu voir Philpot travailler de près en 2019. Le receveur a réussi à aider les Dinos à battre Maciocia et les Carabins de l’Université de Montréal, 27-13, dans le match de la Coupe Vanier en 2019.

Philpot a pu jouer et gagner avec son frère jumeau, Jalen, au niveau universitaire, mais ils vont commencer leur carrière professionnelle à différents endroits. Jalen, qui a été pris cinquième au total, sera avec les Stampeders.

Il est difficile de distinguer Tyson et Jalen sur le terrain et en dehors du terrain, mais ils ont des styles de jeu différents.

« Nous jouons tous les deux avec une belle descente », a déclaré Tyson à AlouettesdeMontreal.com. « Nous ne nous sommes jamais vraiment fait attaquer par le premier gars. Nous sommes de grands gars physiques qui aiment accumuler des verges après l’attrapé. Nous sommes des gars assez rapides. Je réussi plus de gros jeux, je suis une menace verticale. Jalen court plus de tracés courts et intermédiaires, et il obtient les verges difficiles. (Les fans) peuvent s’attendre à voir un fabriquant de jeu qui ne va jamais tomber au premier contact et qui est prêt à travailler tous les jours. »

En plus de vivre cette expérience avec son frère, Philpot a aussi l’avantage de compter sur son père, Cory, qui a joué avec les Lions de la Colombie-Britannique et les Blue Bombers de Winnipeg de 1993 à 2000. Cory, qui a été nommé une fois étoile de la LCF en 1995 et qui a remporté la Coupe Grey en 1994, était coéquipier avec l’entraîneur-chef des Alouettes, Khari Jones, à Winnipeg.

« Je pense qu’ils ont peut-être parlé (jeudi) », a dit Tyson au sujet de la conversation de son père et de Jones. « Khari m’a appelé le jour du repêchage et m’a dit qu’il a joué avec mon père, qu’il est excité pour moi et qu’il sait que je suis un travailleur acharné. Je lui ai dit que je suis prêt à entrer, que je suis prêt à travailler et que je suis prêt à dépasser toutes leurs attentes. »

« Mon père nous a appris comment travailler à un jeune âge. Il nous a dit que si nous voulons quelque chose, nous devons travailler fort pour y arriver et continuer à le faire. Peu importe à quel niveau votre talent vous amène, vous devez faire le travail. Il était tout aussi enthousiaste que nous après le repêchage. Il m’a donné un coup de pouce lorsque Montréal m’a écrit pour me dire que c’était là qu’il voulait jouer et qu’il était assez jaloux. Il m’a dit qu’il allait faire quelques voyages pour plusieurs matchs. Il en était tout simplement ravi. »

Les Alouettes ont aussi repêché l’ancien du Rouge et Or de Laval, Vincent Forbes-Mombleau, en trosième ronde.

Être repêché par les Als était un rêve devenu réalité pour le natif de Québec. Il a commencé à jouer au football quand il avait cinq ans et il a assisté à un camp de jeunes Als dans ses premières années en tant que joueur.

« Je devais avoir cinq ou six ans à l’époque, dit-il. « J’ai récemment trouvé une photo de ce camp avec André Bolduc, qui fait maintenant partie du personnel des entraîneurs des Alouettes. À l’heure actuelle, son fils, Thomas, est en fait mon colocataire à Québec. C’était assez drôle. Je lui ai montré la photo et nous l’avons envoyée à son père. C’était vraiment drôle. »

Techniquement, il lui reste encore deux ans d’éligibilité à Laval, mais il espère rester avec les Alouettes dès cette saison.