25 mai 2022

Questions à Mayala : Khari Jones, Geno Lewis et ses années à Calgary

Les Alouettes ont réussi à signer le Montréalais Hergy Mayala des Stampeders de Calgary pendant la saison morte. Il semble que le receveur canadien jouera un plus grand rôle avec les Als qu’il ne l’a fait à Calgary.

Cela ne veut pas dire qu’il n’était pas une pièce utile avec les Stamps, mais il y a une bonne chance qu’il devienne une troisième ou une quatrième option dans le jeu de passe cette saison.

J’ai pu parler à l’athlète de 26 ans après l’entraînement de mardi au stade Diablos à Trois-Rivières.

Joey Alfieri : Le camp vient de commencer et je sais que tu connais la ville de Montréal, mais quel a été l’ajustement pour toi avec ta nouvelle équipe ?

Hergy Mayala : Pour moi, c’est très plaisant. Comme tu l’as dit, je rentre à la maison. Je me sentais à l’aise, je sentais que c’était là où je voulais être, et c’est ici que je me sentais voulu. Ce n’est pas vraiment un gros ajustement. J’ai commencé à lire le livre de jeux il y a quatre mois. Il faut simplement que j’embarque sur le terrain et que j’exécute ce que je sais déjà et montrer que je peux jouer au football.

JA : Il semble que toi et Vernon Adams Jr. ayez déjà une bonne chimie. À quoi attribues-tu cela ?

HM : Vernon est un leader. A la seconde où j’ai signé ici, il a été la première personne à me contacter et à m’accueillir. Deux jours plus tard, nous regardions le carnet de jeux ensemble. Chaque fois que les quart-arrières ont besoin de moi pour être à un endroit sur le terrain, je m’assure d’y être.

JA : Quelle est la différence entre l’attaque à Calgary et à Montréal ?

HM : Je n’aime pas comparer les choses, mais j’ai l’impression que je vais avoir une meilleure opportunité à Montréal. C’est une attaque où tu peux bouger librement sur le terrain. On va juste montrer notre immense talent et c’est quelque chose que j’aime de cette attaque. C’est une des raisons pour laquelle j’ai décidé de venir ici.

JA : Est-ce que tu as des objectifs personnels précis en tête au niveau des statistiques ? Y a-t-il des chiffres que tu aimerais atteindre ?

HM : Tout est une question de lettres pour moi. Ce sont des V (victoires) et des (D) défaites. C’est la raison pour laquelle je suis à Montréal. L’année dernière, avant notre match éliminatoire, nous avons regardé le match entre Montréal et Hamilton et c’était un match serré. Le scénario parfait pour moi serait de gagner la Coupe Grey avec Montréal, peu importe mes statistiques. Quand on gagne, tout le monde s’amuse.

JA : Quel genre d’opportunité penses-tu avoir au sein de cette attaque en 2022 ?

HM : Pour moi, il s’agit d’être plus proche du ballon. Nous savons tous que le jeu canadien se passe souvent entre le trait hachuré et la ligne de côté. Être plus proche du quart-arrière et être plus dans les lectures de jeu est un objectif que je caresse depuis que je suis dans cette ligue. Je dois saisir ma chance.

JA : Comment le déplacement des traits hachurés affecte-t-il les choses pour toi cette année ?

HM : Je pense que cela va inclure tout le monde sur le terrain. Ce ne sera plus 11 contre 11, mais 12 contre 12. Maintenant, cela va forcer la défense à vraiment couvrir ce côté, ce qui va créer des ouvertures pour tout le monde.

JA : Comment est-ce que tu réussi à garder ta concentration tout au long du camp d’entraînement ?

HM : C’est peut-être un peu différent pour moi que pour les autres. Je suis dans une nouvelle équipe maintenant et j’essaie de prendre autant de répétitions que possible. Ça me garde en mouvement et mon corps s’ajuste. Beaucoup de mes coéquipiers font partie de cette attaque depuis longtemps, alors j’essaie de me rattraper. C’est ainsi que je procède. Je veux juste être sur le terrain autant que possible parce qu’une fois qu’on est sur les lignes de côté, notre corps se détend et on commence à penser à autre chose.

JA : Comment décrirais-tu le style et l’approche de Khari Jones en tant qu’entraîneur-chef ?

J’ai du respect pour lui. L’autre jour, je conduisais au match intra-équipe, et je l’ai vu marcher des dortoirs (environ 20 minutes à pied). C’est du jamais vu dans mon cas. En tant qu’entraîneur, il donne une chance à ces joueurs et leur fait croire qu’ils peuvent réussir sur le terrain. Je le respecte pour cela.

JA : Qu’est-ce que tu as appris en regardant Geno Lewis pendant les pratiques ?

HM : Geno est un gars génial. C’est un compétiteur. J’ai l’impression que parfois, en tant que receveur, on ne veut pas jouer avec robustesse, si on veut des résultats il faut compétitionner, et c’est quelque chose qu’il fait à un niveau que j’aime beaucoup.

JA : Chaque match est important, mais tu vas avoir la chance de jouer contre ton ancienne équipe, les Stampeders de Calgary, lors de la première semaine. Avez-vous encerclé ce match dans votre calendrier ?

HM : Je mentirais si je disais que je ne l’ai pas fait déjà. Mais je ne veux pas que ce match devienne moi contre eux. C’est un sport d’équipe. Les Alouettes de Montréal vont essayer de gagner la partie, et c’est ce à quoi je pense. Je veux juste m’assurer que ce n’est pas à propos de moi contre eux.

JA : Est-ce bon de les affronter tôt dans la saison ?

HM : J’aimerais jouer contre eux à toutes les semaines. Mais on a une chance de jouer tôt contre eux alors tant mieux.