6 août 2022

5 questions avec P-O Lestage

Lestage, Pier-Olivier #68 of the Montreal Alouettes

Q: Revenir au Canada et s’ajuster aux règles, ça prend combien de temps ?

A : C’est difficile à dire, c’est sûr que si on parle des jours 1 et 2, ça va déjà mieux, je me sens plus confortable, je me rends compte qu’il y a plus d’espace et qu’il faut jouer différemment comparément à la NFL où il n’y a vraiment pas d’espace et que tu as toujours un gars dans ta face, alors tu te lèves et tu fais juste mettre tes mains devant. Je ne pense pas que ce sera très long, je ne suis pas un Américain qui n’a jamais joué au football canadien, j’ai joué toute ma vie au football canadien alors je ne pense pas que ce sera trop compliqué comme ajustement. Ça va bien, ça va déjà mieux jour après jour mais je ne suis pas stressé.

Q : La position à laquelle tu es le plus confortable si tu avais le choix ?

A : Ce serait vraiment mon poste de garde, le côté je n’ai pas vraiment de préférence.

Q : Ton plus beau souvenir de tes jours avec Danny et la gang à l’Université de Montréal?

A : C’est sûr que ma dernière année c’était spécial. On a gagné « Dunsmore » contre Laval, après ça on est allé à Laval, c’est toujours spécial de gagner à Laval. Tu sais, on est allé jusqu’à la Coupe Vanier, évidemment on n’a pas gagné c’est sûr qu’on aurait aimé gagner, mais je pense définitivement que cette année-là, c’était un excellent moment. Justement quand je suis venu vendredi, je me sentais comme quatre ans en arrière quand Danny m’avait recruté et que j’avais signé mon contrat à l’Université de Montréal, alors c’était spécial, c’était un beau moment à vivre. Je suis content de renouer avec Danny et avec tous les coachs et coéquipiers qui sont ici. Il y a beaucoup de gens que je connais et évidemment ça rend le tout un plus le fun.

Q : J’imagine que tu as appris beaucoup lors de la dernière année à Seattle, mais peux-tu nous expliquer ce que cela fait de pratiquer sans jouer ?

A : C’est sûr que c’est frustrant, mais écoute, tu comprends ton rôle petit à petit. Dans les premières semaines, tu commences à te dire c’est ce que je veux faire, parce que finalement tu joues pour jouer et non juste pour pratiquer. Il faut que tu prennes ton mal en patience, il faut que tu te dises que cela va aller mieux et que tu vas pouvoir jouer. Tu te dis aussi que tous les gens qui jouent en ce moment étaient dans ta position avant, les gens comprennent comment cela se passe aussi, que ça soit vétéran ou recrue, c’est comme ça que ça marche. Mais, c’est sûr que c’est frustrant, tu aimerais ça toucher au terrain et dans la pratique tu as moins de répétitions parce que tu ne joues pas.

Q :  Donne-moi ta meilleure histoire par rapport à Russell Wilson ou DK Metcalf

A : Premièrement, je n’étais pas proche de ces deux gars-là, mais juste on est sorti au resto avec la O-line, et Russ était là, et on est allé dans un très beau resto. Moi je commençais à calculer mes affaires quand c’était le temps de payer la facture, et finalement Russ est arrivé et je n’ai jamais vu ma facture. Il a juste demandé au serveur la facture de tout le monde, je ne sais pas combien… je n’ai même pas envie de savoir. À un moment donné, tu espères un peu qu’il va faire ça pour toi. DK Metcalf il est toujours impressionnant, il arrive dans le gym et il lève autant que toi, c’est quelque chose d’assez impressionnant pour un receveur. DK c’est aussi un gars super calme, c’est une bonne personne, ce n’est pas une tête enflée. Il y avait de bonnes personnes à Seattle et je suis vraiment content d’avoir pu jouer là-bas.