22 septembre 2022

«J’ai vraiment aimé la ville» : Les Alouettes accueillent Chip Cox et Kyries Hebert à Montréal

Match des Alouettes de Montréal contre les Lions de la Colombie-Britannique le 6 Juillet 2017 au Stade Percival-Molson à Montréal. Photo: Dominick Gravel http://www.dominickgravel.com

Le vestiaire des Alouettes a toujours été rempli d’athlètes confiants, mais il serait difficile de trouver quelqu’un qui croit plus en ses capacités que Chip Cox. Même s’il n’a pas joué depuis 2018, le joueur de 39 ans semble encore pouvoir contribuer sur le terrain, et s’il n’en tenait qu’à lui, il jouerait toujours dans la LCF.

« Je suis très heureux de ma vie et de ma carrière, a déclaré M. Cox aux journalistes mercredi après-midi.

Si nous voulons savoir si je suis heureux et si j’ai aimé ma carrière, oui, certainement. Mais je n’ai jamais pris ma retraite non plus ».

Plus tôt cette année, Cox a été intronisé au Temple de la renommée du football canadien à sa première année d’admissibilité. Vendredi soir, l’organisation des Alouettes honorera son ancien secondeur à la mi-temps contre les Tiger-Cats de Hamilton. Ce sera la première fois que les fans de Montréal auront l’occasion de montrer leur gratitude à Cox depuis qu’il a joué son dernier match.

Les partisans des Alouettes sentiront toujours un lien étroit avec Cox et il est facile de voir pourquoi. Il a passé toute sa carrière de 13 saisons avec l’organisation. Combien d’athlètes peuvent en dire autant? Il a aussi été incroyablement durable et productif tout au long de sa carrière dans la LCF. Seuls Anthony Calvillo (269), Scott Flory (242) et John Bowman (230) ont joué plus de parties dans un chandail des Alouettes que lui (229). Ce qui est encore plus impressionnant est le fait qu’il n’a manqué qu’un seul match lors de ses 11 premières campagnes.

Au cours des deux dernières saisons en carrière, Cox n’a manqué que cinq matchs. Les médecins lui ont suggéré de s’asseoir plus longtemps pour guérir une blessure au genou lors de son avant-dernière campagne. Au lieu d’être absent de six à huit semaines comme les médecins l’ont suggéré, il a décidé de jouer malgré la douleur.

« J’ai aimé l’année 2017, qui a probablement été la pire saison de ma carrière alors que j’ai joué toute la saison malgré la douleur », a dit Cox quand on lui a demandé un moment qui se démarque au cours de sa carrière. « Cela démontre que j’étais engagé envers Montréal. J’ai mis ma carrière en péril car j’étais engagé envers Montréal. Je n’ai pas joué pour moi; je l’ai fait pour l’équipe. Nous n’avions personne qui pouvait se mettre sur mon chemin. C’est ce que la ville et l’équipe signifiaient pour moi. Si je pouvais marcher, et il n’y a personne qui pourrait faire mieux que moi, alors je le faisais pour l’équipe.

Je ne pensais pas aux affaires extérieures ou au fait que j’allais faire de mauvais jeux et que gens allaient penser que ma carrière était terminée. Cela ne m’est pas venu à l’esprit une seule fois. J’ai adoré mon jeu, et j’ai vraiment adoré la ville. Je l’ai fait pour les fans et l’équipe. C’est le genre de gars que je suis. »

Il a fait partie intégrante des titres consécutifs de la Coupe Grey remportés par les Alouettes en 2009 et 2010. La défense des Alouettes est devenue encore plus dominante lorsque Cox est passé de demi défensif à secondeur. Cela a aidé à gagner des matchs et des championnats. Il a apporté un niveau de cohérence, a toujours été en forme, et a été l’un des joueurs qui a donné le ton pour la défense avec des gars comme Anwar Stewart et John Bowman.

L’hommage de vendredi à Cox devrait être émouvant pour le joueur et les fans. Ce n’est pas seulement une célébration d’une grande carrière de football, il s’agit de quelqu’un qui à l’origine n’avait aucun lien avec Montréal, mais qui s’est engagé à une organisation et une ville en se donnant corps et âme.

« Les fans d’Alouettes au fil des ans ont été tellement, tellement bons », a ajouté Cox. Les années difficiles, même quand nous ne gagnions pas, ils nous encourageaient. »

Je ne peux même pas penser à une fois où ils m’ont dit quelque chose de négatif ou de grossier. Ils m’ont toujours accepté. Tu ne comprends pas, j’ai toujours eu l’impression d’être regardé, d’être accepté par les fans, c’est comme s’ils se souciaient de moi. Je suis très heureux de renouer avec eux. »

Kyries Hebert prend sa retraite en tant qu’Alouette :

L’un des meilleurs amis de Cox pendant son séjour à Montréal, Kyries Hebert, sera présent vendredi soir. Il s’agit d’une semaine spéciale pour Hebert aussi, car l’équipe l’a signé avec un contrat d’une journée jeudi, ce qui lui a permis de prendre sa retraite en tant qu’un Alouette.

Tout comme Cox, Hebert a connu sa dernière saison en 2018 lorsqu’il était membre du ROUGE et NOIR d’Ottawa. Le joueur de 41 ans a joué pour les Vikings du Minnesota, les Texans de Houston, les Renegades d’Ottawa, les Buccaneers de Tampa Bay, les Blue Bombers de Winnipeg, les Bengals de Cincinnati et les Alouettes avant de revenir pour un deuxième passage à Ottawa.

Hebert a passé beaucoup de temps à Montréal et il s’est adapté aux Alouettes entre 2012 et 2017. Il s’est impliqué dans la communauté, a animé quelques émissions à la radio de Montréal, a rencontré sa femme ici et a eu une de ses filles ici aussi.

« Quand j’ai décidé de ne plus jouer au football, je n’ai pas signé mes papiers de retraite parce que mon rêve était de me retirer en tant que membre des Alouettes, a déclaré Hebert aux médias jeudi au Stade olympique. Robert Wetenhall (l’ancien propriétaire) et moi avions une très bonne relation et il m’a dit : « que je n’étais pas une étoile, j’étais un super-héros », ce qui m’a amené à un niveau différent (rires). Il m’a aussi dit que j’allais prendre ma retraite comme un Alouette.

Je l’aimais beaucoup et je voulais respecter cela. Cette ville compte tellement pour moi.

Je n’ai pas joué dans une ville où j’ai été plus impliqué qu’à Montréal. J’ai eu une fille ici, je me suis mariée au Stade Percival-Molson, qui est le même endroit où j’ai rencontré ma femme. Elle et moi avons beaucoup fait ensemble dans la communauté, et c’était le début de notre relation. Alors, j’adore Montréal. Je t’aime Montréal! »

Si vous venez au stade, cherchez Hebert sur le terrain avant le match. Il débarrera la cage ou les joueurs sortent pour aller au terrain.