6 janvier 2023

Ricky Ray à propos de Jason Maas : « On a toujours su… qu’il allait être un bon entraîneur »

S’il y a quelqu’un dans le football professionnel qui connaît bien le nouvel entraîneur-chef des Alouettes, Jason Maas, c’est Ricky Ray. Les deux hommes ont été coéquipiers pendant des années à Edmonton et Maas a fini par devenir l’entraîneur des quarts-arrières à Toronto, où Ray était le partant.

« On a toujours su que Jason, s’il devait rester dans le football, serait un bon entraîneur à cause de la façon dont il approchait le sport (en tant que joueur) « , a déclaré Ray depuis sa maison à Redding, en Californie. « Il était toujours en train de trouver des idées, de penser à des jeux, de décortiquer des films et de trouver des concepts qui fonctionneraient contre certaines défenses. Il savait comment voir les choses dans la perspective d’un entraîneur. Il n’était pas seulement un joueur qui se présentait et faisait ce que les entraîneurs lui disaient. Il était plus cérébral dans le sens où il était capable de voir les choses du point de vue de l’entraîneur. On savait qu’un jour, il allait probablement devenir entraîneur, et que ce serait un très bon entraîneur. »

Bien qu’il ait succédé à Maas comme partant avec les Eskimos en 2002, les deux hommes ont entretenu une excellente relation. Leur capacité à s’entendre sur le terrain et en dehors a permis aux Eskimos de disposer d’une excellente paire de joueurs à la position la plus importante du sport, ce qui a également permis à l’organisation de connaître un grand succès.

« Quand les gens regarderont les Coupes Grey que nous avons gagnées, tout le monde parlera de Ricky Ray, et à juste titre. Il est un membre du Temple de la renommée », a déclaré le directeur général des Als Danny Maciocia lors d’une conférence de presse en décembre. « Mais sans Jason Maas, nous n’aurions pas gagné ces deux Coupes Grey. C’était un leader sur le terrain et en dehors. Les discours qu’il donnait dans les vestiaires et le fait qu’il était capable de rallier les gars nous ont beaucoup aidés. C’est un rassembleur. »

Edmonton s’est rendu trois fois à la Coupe Grey en l’espace de quatre ans. Ils ont perdu une bataille serrée contre les Alouettes lors de leur première apparition en 2002, mais ils ont remporté les deux autres affrontements contre Montréal en 2003 et 2005. Ray était le quart partant, Maas était le quart-arrière de réserve et Maciocia était le coordonnateur à l’attaque (2003) et l’entraîneur-chef (2005).

Naturellement, lorsque Maciocia était à la recherche d’un entraîneur-chef, il a immédiatement contacté Ray pour lui demander son avis sur l’embauche éventuelle de Maas.

« Danny m’a appelé et m’a posé quelques questions sur Jason », a expliqué Ray lorsqu’il a été question de cette conversation avec le directeur général des Alouettes. « Nous avons eu une excellente conversation. Évidemment, Danny et moi nous connaissons aussi depuis longtemps. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble, donc nous avons été en mesure d’adresser plusieurs sujets.»

Le nouvel entraîneur-chef des Alouettes est connu pour être ardent, honnête et juste. L’homme de 47 ans a admis qu’il a beaucoup réfléchi à son approche depuis qu’il a été libéré par Edmonton en 2020, mais son authenticité n’est pas négociable. C’est aussi l’une des choses que Ray apprécie le plus chez Maas.

« Je sentais que je pouvais lui parler comme si nous étions des coéquipiers », a déclaré Ray au sujet de Maas lorsqu’il est devenu l’un de ses entraîneurs. « C’est ce que j’ai toujours apprécié chez Jason. On peut toujours lui parler et obtenir de lui un avis honnête sur ce qui se passe. Je pense que c’est ce que les joueurs apprécient lorsqu’ils jouent pour Jason. […] Parfois, en tant que joueurs, on ne souhaite pas toujours entendre la vérité (rires), mais c’est bon de l’entendre. Je pense que les gars respectent vraiment cela. Moi, c’était le cas. »

« Quand on apprend à le connaître, on découvre qu’il est très passionné. Il ne cache pas ses émotions. C’est un côté de sa personnalité qui mérite beaucoup de respect, parce qu’il nous transmet ses émotions crues et réelles. Rien de tout ça n’est faux. Il faut aussi être capable de les gérer, de ne pas aller trop loin et d’être un peu plus stoïque à certains moments. Je suis sûr qu’il a beaucoup appris au cours de sa carrière, qu’il s’agisse de jouer ou d’entraîner. »