Harelimana veut aider les Alouettes à bâtir une culture gagnante à Montréal

Le mois d’avril a été très occupé pour le directeur général des Alouettes de Montréal, Danny Maciocia. Habituellement, ce mois est consacré au prochain repêchage de la LCF et aux camps pour dénicher des joueurs américains. Cette fois, le directeur général des Alouettes s’est entendu avec trois footballeurs clés depuis le début du mois d’avril, tous des athlètes locaux. Maciocia a signé le maraudeur Marc-Antoine Dequoy (jusqu’en 2025) et le botteur David Côté (jusqu’en 2024) au cours de la première moitié du mois d’avril et il a procédé à une autre signature importante lundi en prolongeant le contrat du secondeur Brian Harelimana.

De toute évidence, les prolongations que l’organisation a accordées au cours des trois dernières semaines indiquent qu’elle souhaite conserver son noyau de joueurs locaux intact. Le fait que Harelimana fasse partie de ce noyau ne devrait surprendre personne.

«Cela signifie tout, a déclaré Harelimana à propos de la prolongation qu’il a signée. Le fait d’être natif de Montréal et d’avoir grandi en regardant les Alouettes gagner. Nous avons le même noyau, le même groupe et établir une continuité dans notre organisation est essentiel.

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Nous avons grandi ici en regardant les succès des Alouettes. Nous savons ce que représente la ville lorsque les Alouettes gagnent. Nous connaissons la joie de gagner à Montréal. Les gens vous aiment quand vous gagnez ici. Beaucoup de joueurs locaux ont joué les uns avec les autres ou les uns contre les autres, alors nous savons ce qu’il faut faire pour ressentir la joie et la fierté du Québec. C’est important d’avoir cette fierté. Nous allons nous surpasser pour rendre notre peuple fier.»

Les Alouettes ont repêché Harelimana de l’Université de Montréal au quatrième tour de la séance de sélection de la LCF de 2020. Pendant qu’il était avec les Carabins, le joueur de 27 ans a joué pour Maciocia et l’actuel assistant entraîneur-chef et coordonnateur des unités spéciales des Alouettes, Byron Archambault.

Harelimana, qui a grandi à Laval et à Pierrefonds, a participé à huit matchs lors de sa saison recrue en 2021. L’an dernier, il a été en uniforme pour les 18 rencontres et a été appelé à trois reprises à jouer au  poste de secondeur lors des semaines 3, 4 et 6, lorsque Chris Ackie a été mis à l’écart en raison d’une blessure.

Il a réussi à accumuler trois sacs du quart et neuf plaqués au cours de ces trois rencontres. Il a également forcé un échappé lors du deuxième match de la saison contre les Argonauts de Toronto.

Ironiquement, ces trois sacs sont survenus lors de deux joutes contre les Roughriders de la Saskatchewan, où Cody Fajardo était le quart-arrière et Jason Maas, le coordonnateur offensif. Fajardo a signé avec les Alouettes en février, tandis que Maas a été embauché comme entraîneur-chef de l’équipe en décembre.

« J’aurai quelques discussions avec (Fajardo) pendant le camp d’entraînement, a déclaré Harelimana. Je m’assurerai qu’il s’en souvient (rires). Bien sûr, nous ne pouvons pas toucher aux quarts, mais j’essaierai de lui murmurer quelques mots pour lui rappeler que j’étais là et que je peux encore l’être, c’est certain.»

Lorsque vous côtoyez Harelimana, vous pouvez immédiatement constater qu’il a une personnalité extravertie et qu’il est un leader naturel. Il est intelligent, s’exprime bien et parle bien. Il est facile de comprendre pourquoi il a joué un rôle important dans les groupes de leadership des Cheetahs de Vanier (CEGEP) et des Carabins (U SPORTS) pendant son séjour dans ces écoles.

En 2023, il pourra non seulement jouer un rôle plus important sur le terrain, mais il aura aussi l’occasion de se faire entendre davantage dans le vestiaire. Avec le départ de vétérans comme Geno Lewis et Trevor Harris, Harelimana espère devenir un élément-clé du groupe de leadership des Alouettes à l’aube de sa troisième saison.

Maas et lui ont même eu une conversation sur le type de culture gagnante qui doit être bâtie au sein de l’organisation.

« L’entraîneur Maas m’a appelé il n’y a pas très longtemps et nous avons discuté, a-t-il déclaré. J’ai appris à le connaître et il a appris à me connaître aussi. Nous sommes impatients de travailler ensemble. Il m’a félicité pour les bons matchs que j’ai eus contre eux, parce qu’il était coordonnateur là-bas (en Saskatchewan).

Le voyage, les 20 semaines et plus que nous passons ensemble, à apprendre à gagner et à nous battre tous ensemble en allant dans la même direction, il y aura des hauts et des bas. C’est en étant résilient pendant tout ce temps que l’histoire devient vraiment belle. C’est ce que je lui ai dit que j’attendais avec impatience en 2023, le processus, le voyage et le fait de profiter de chaque instant. Parce que demain n’est pas promis et que nous allons tirer le meilleur de ce que nous avons aujourd’hui. Il était d’accord avec moi et nous avons eu une bonne conversation. Je pense que c’est quelque chose que nous allons tous essayer d’inculquer à cette équipe pour qu’au cours des prochaines années, Montréal ait une culture que les gens reconnaîtront.