Un premier match en territoire hostile
La victoire du match d’ouverture a certainement semé l’émoi au Stade Percival-Molson la semaine dernière. Un affrontement serré comme on les aime et un dénouement à couper le souffle – on a été gâté. Après une saison 2016 houleuse, les Alouettes nous ont confirmé combien, parfois, le changement peut faire du bien.
Maintenant, on passe au prochain défi : les Eskimos d’Edmonton. Et ça en sera tout un ! Ce vendredi 30 juin, à 22 h, la formation montréalaise amorcera son deuxième duel de la saison contre l’une des attaques les plus complètes de la ligue.
La défensive contrattaque
Edmonton, on le sait, c’est d’abord le royaume de Mike Reilly. Le quart a largué tous ses opposants en 2016 en cumulant 5 554 verges par la passe, en plus de prendre le deuxième rang du classement autant pour les touchés par la passe que par la course. La fiche de sa cible de choix, Adarius Bowman, n’est pas moins reluisante. Le demi inséré a terminé la dernière saison au sommet des palmarès avec 120 passes captées et un fulgurant total de 1 761 verges sur réception. Bref, ce ne sont pas les attaquants vedettes qui manquent chez les Eskimos.
Adarius Bowman
La meilleure arme pour contrer un corps offensif aussi menaçant ? Une unité défensive robuste, évidemment. Le 22 juin, les hommes de Noel Thorpe ont à nouveau montré qu’ils étaient plus que capables de monter la garde. Ils ont été plusieurs à travailler avec ardeur, mais c’est Jonathon Mincy qui est ressorti du lot. Le moindre qu’on puisse dire c’est que le jeune demi défensif de 24 ans a démarré sa deuxième saison dans la LCF en force. Cinq plaqués défensifs, deux passes rabattues et une interception – c’est ce qu’on appelle neutraliser son adversaire ! La formation montréalaise pourra certainement compter sur lui ainsi que sur ses puissants ailiers Jabar Westerman, Gabriel Knapton et John Bowman pour stopper l’élan de l’offensive albertaine.
Jonathon Mincy
Finition, finition, finition
17 points ont suffi pour battre la Saskatchewan, mais il en faudra probablement plus pour arriver à bout de l’attaque féroce des Eskimos. La pression que ressentaient les joueurs avant leur première partie à domicile est tombée. Darian Durant a vaincu ses anciens coéquipiers et a cloué le bec de ceux qui l’ont qualifié « d’athlète moyennement accompli ». La ligne offensive, renforcée par l’arrivée des colosses Jovan Olafioye et Brian Simmons, a prouvé qu’elle n’est pas près de laisser qui que ce soit toucher à un cheveu de son respectable pivot. Maintenant que la glace est brisée, le plan de match devra être impeccablement exécuté et l’attaque devra saisir toutes les occasions de terminer ses poussées dans la zone des buts.
Des failles chez les Eskimos, il y en a. Il suffit de les repérer. Vendredi, si Darian Durant et ses coéquipiers aux mains sûres – Cunningham, Underwood et Jackson pour en nommer quelques-uns – trouvent moyen de percer le front défensif de leurs adversaires, ils parviendront sans aucun doute à semer la troupe d’Edmonton affaiblie par l’absence de ses secondeurs JC Sherritt et Cory Greenwood. La clé, c’est la finition. Les gars savent ce qu’ils ont à faire. L’heure est à l’exécution.
On s’attend aussi à une forte contribution de notre bulldozer bienaimé, Nik Lewis, à qui il ne faut que 10 verges pour déloger Ray Elgaard du 7e rang de la LCF pour les verges sur réception amassées en carrière.
Nik Lewis
Tout va bien marcher
Vendredi, les Alouettes seront en territoire hostile au Brick Field du Commonwealth Stadium, mais comme notre DG Kavis Reed, nous avons une confiance absolue en l’équipe. « Tout va bien marcher », a-t-il assuré aux médias pendant que la formation qu’il a soigneusement assemblée s’entraînait sur le terrain intérieur du Stade olympique lundi. Ouep, on le voit bien des lignes de côté. Cette année, vos Alouettes sont décidés à migrer vers le sommet.
Le match sera diffusé à la télé sur RDS et TSN et à la radio sur les ondes du 98,5 fm et de TSN 690. Suivez-nous aussi sur Facebook, Twitter et Instagram pour connaître le score du match en temps réel.
