9 octobre 2020

10/10 : Hugo Richard « meuble » ses journées avec un talent caché

À défaut d’utiliser ses mains pour lancer des ballons sur les terrains de football, le quart des Alouettes Hugo Richard a trouvé une façon originale de se servir de ses paluches. En passant du temps chez lui, il a commencé à créer des meubles en bois avec sa copine. Le métier d’ébéniste est né en lui et il adore sa nouvelle passion!

« Honnêtement, j’adore travailler avec le bois, je me suis fait une base de lit, un meuble pour la télé, un bureau et des petites tablettes. C’est formidable, ça me permet de bâtir exactement ce que je veux, j’économise de l’argent et c’est plus durable », affirme Richard content des résultats de ses produits.

C’est en emménageant dans sa nouvelle maison à Québec, que lui et sa tendre moitié ont décidé de travailler le bois et de créer des petits chefs-d’œuvre!

« Quand mes amis viennent chez nous, ils ne croient pas qu’on ait fabriqué ces meubles de simples planches de pins, ils sont impressionnés par nos talents j’imagine, » blague Richard!

L’ancienne vedette du Rouge et Or de l’Université Laval ne chôme pas pendant la journée, il œuvre pour Jyga Technologies, une entreprise qui se spécialise dans l’élevage porcins. Il agit comme concepteur mécanique, c’est-à-dire, qu’il dessine et modifie l’équipement pour améliorer la production de l’entreprise.

« Je travaille dans le département d’ingénierie, c’est excellent pour prendre de l’expérience en vue de ma future profession. Les gens sont supers gentils et je vois cet emploi comme un beau défi à relever », croit le jeune de 26 ans.

Le natif de Saint-Bruno-de-Montarville s’est totalement remis d’une opération au genou en janvier dernier. Il avait un trou dans un cartilage et il a dû passer sous le bistouri. « Je me suis fait un gymnase à la maison et je suis un entraînement régulier. Pour ce qui est du cardio, je joue au tennis sur une base régulière donc je suis pas mal actif ».

Malgré les temps difficiles, Hugo Richard voit l’avenir avec optimisme. « Nous sommes tous dans le même bateau mais je contrôle ce que je peux et l’entraînement me garde sur la bonne voie. Il faut garder le sourire et ne pas se décourager. J’ai confiance que nous retournions sur les terrains de football assez rapidement, » ajoute-t-il.