Dans chaque équipe, il y a des joueurs qui montent d’un cran au cours d’une saison. Les Alouettes de 2022 ne font pas exception. Plusieurs joueurs ont progressé, et ils devraient continuer à s’améliorer dans les années à venir.
Évidemment, je ne pouvais pas énumérer tous les joueurs qui, selon moi, méritent cette reconnaissance, mais voici trois gars qui se sont démarqués cette année.
Kaion Julien-Grant – RÉ:
En tant que partant en 2021, Kaion Julien-Grant a enregistré huit attrapés pour 133 verges et zéro touché. En 2022, il a terminé la saison avec 36 attrapés pour 517 verges et trois touchés. Ses verges après l’attrapé ont grimpé de 50 en 2021 à 323 la saison dernière.
Nul doute que le déplacement des traits hachés a aidé la performance de Julien-Grant puisqu’il a pu se rapprocher du quart-arrière, mais il est aussi évident qu’il a gagné beaucoup de confiance.
Le joueur de 26 ans a fait preuve de rapidité, ce qui manquait à l’attaque des Alouettes en 2021. L’équipe s’est fait un devoir de faire des passes rapides à Julien-Grant, et il a montré qu’il pouvait faire des jeux lorsqu’il avait le ballon entre les mains.
Bien qu’il ait été très bon la saison dernière, il peut encore se développer au sein de l’équipe. L’ancien choix de deuxième ronde est toutefois l’un des nombreux agents libres à sa position. Si Julien-Grant venait à resigner, il pourrait potentiellement être encore plus ciblé en 2023.
« Sa force réside dans sa capacité à passer le premier défenseur ou à briser le premier plaqué », a déclaré P.Y. Lavergne, directeur du dépistage national. « Il vous donne des gains positifs constants après chaque attrapé ».
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Marc-Antoine Dequoy – DD:
Dequoy en était à sa deuxième saison avec les Alouettes, mais c’était sa première comme partant. Le joueur de 28 ans a également dû apprendre une nouvelle position sur le vif, car il était un demi défensif du côté large à l’Université de Montréal pendant ses études universitaires.
Dequoy n’a pas été parfait, mais il semblait toujours être au bon endroit au bon moment. Ses habiletés avec le ballon sont impressionnantes pour un joueur défensif, surtout lorsqu’on sait qu’il a mené l’équipe avec quatre interceptions.
Sa vitesse le distingue des autres maraudeurs de la LCF, car il a démontré sa capacité à combler l’écart entre lui et le porteur de ballon adverse. Il n’hésite pas non plus à sauter sur la ligne de mêlée pour faire un jeu.
« Sa [Dequoy] perception de jeu s’est beaucoup améliorée, ce qui le rend plus à l’aise à la position de maraudeur », a ajouté Lavergne. « Il a joué comme demi défensif à l’université, donc cette transition (vers la position de maraudeur) était nouvelle pour lui. Ses rares capacités athlétiques et sa vitesse lui permettent de faire des jeux partout sur le terrain. »
En 17 matchs, le joueur de 28 ans a effectué 38 plaqués défensifs, quatre sur les unités spéciales, quatre interceptions, un échappé récupéré et un touché.
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Nick Callender – B:
Callender a participé à cinq matchs avec les Alouettes durant la saison 2021. L’an dernier, il a fait partie de l’alignement partant dès le camp d’entraînement, mais il n’a pas participé aux deux premiers matchs de l’année.
Alors que les Alouettes entamaient leur match d’ouverture à domicile avec une fiche de 0-2, l’équipe d’entraîneurs a décidé de mettre Callender au poste de bloqueur à gauche. Non seulement les Alouettes ont écrasé les Roughriders de la Saskatchewan lors de ce match, mais ce fut le début d’une excellente saison pour Callender, qui n’a plus manqué aucun départ depuis.
Le joueur de 28 ans a fait un excellent travail de protection (blindside) du quart-arrière Trevor Harris pendant la saison régulière et les éliminatoires.
Après qu’il a pris la relève au poste de bloqueur, les Als ont eu une stabilité à la plupart des positions en attaque, mais il y a eu quelques changements au poste de garde à gauche en raison de l’arrivée de P-O Lestage et de la blessure de Philippe Gagnon. Le changement de garde rend les choses un peu plus difficiles pour le bloqueur qui joue à côté de lui, mais personne n’a eu l’impression que Callender est rencontré des difficultés à cause de ces changements.
« Le grand défi pour les joueurs de ligne offensive, surtout les Américains, est de s’adapter à la verge d’écart entre la ligne défensive et la ligne à l’attaque », a déclaré Lavergne. « Il devenait de plus en plus constant et à l’aise avec l’espace supplémentaire. Il n’y a rien de mieux que de répéter des matchs pour acquérir cette expérience. À mesure que la saison progressait, on pouvait voir qu’il était de plus en plus à l’aise en tant que bloqueur à gauche. »
