Montreal Alouettes' head coach Jason Maas watches from the sideline during the second half of a CFL football game against the B.C. Lions, in Vancouver, B.C., Sunday, July 9, 2023. THE CANADIAN PRESS/Darryl Dyck
La marque d’une grande organisation est la cohérence. Dans le football pro en particulier, il n’est pas facile de ramener les mêmes joueurs et les mêmes entraîneurs chaque année. Pendant une bonne partie de la décennie précédente, les Alouettes ont eu du mal à trouver un niveau de continuité à tous les niveaux, mais 2023 a apporté un championnat et une stabilité sur de nombreux fronts.
Dans le premier tiers de l’année 2023, Pierre Karl Péladeau a acheté l’organisation de la LCF. Il a amené de la stabilité. Mark Weightman a été embauché comme président et chef de la direction en avril. Danny Maciocia a commencé sa quatrième année en tant que directeur général. Ces deux personnes ont apporté de la stabilité à l’organisation aussi.
Et du côté du football, une identité, une croyance et une formule gagnante ont été créées tout au long de la saison.
19 des 24 partants sont de retour, et un entraîneur (David Brown) a été ajouté au personnel et un autre n’est plus dans l’organisation (Tyrell Sutton). C’est autant de continuité que vous verrez du côté du football d’une année à l’autre pour une équipe championne.
« La stabilité est une excellente chose », a déclaré l’entraîneur-chef Jason Maas lors d’un point de presse au stade olympique vendredi après-midi. « La continuité après avoir remporté un championnat est énorme. Les gars connaissent (le personnel) et nous avons réussi ensemble. Nous avons construit une fondation. Et lorsque vous construisez une fondation correctement, en général, les pièces restent ensemble. Il est naturel que les choses progressent, que les gens changent d’équipe. Nous sommes tous reconnaissants d’être de retour et de pouvoir travailler ensemble à nouveau, améliorer ce que nous avons fait l’an dernier et aller encore plus loin. »
Le plus grand changement pour les joueurs et le personnel d’entraîneurs en 2024 viendra sous la forme de la cible qu’ils porteront sur leur dos. En réalité, personne à l’extérieur de Montréal ne s’attendait à ce que les Alouettes gagnent la Coupe Grey l’an dernier. Maintenant qu’ils ont montré au pays qu’ils sont une équipe championne, les autres formations n’ont pas d’autre choix que de prendre des notes.
« C’est différent maintenant », a admis l’entraîneur-chef adjoint et coordonnateur des unités spéciales Byron Archambault. « Nous avons une cible sur le dos maintenant. Ce sera différent pour nous en tant que groupe, mais nous ne pouvons rien faire de différent. C’est le même sport, nous avons le même nombre d’essais, le même nombre de verges sur le même terrain, et nous avons une équipe très similaire à celle de l’an dernier. Nous devons nous attaquer aux défis qui nous seront présentés de la même façon, mais il y a certainement une différence. »
Le personnel d’entraîneurs a travaillé fort pendant la saison morte pour s’assurer qu’une deuxième conquête de la Coupe Grey est possible. La semaine dernière, le groupe s’est réuni à son bureau au stade olympique pour travailler davantage avant le camp d’entraînement, qui aura lieu dans moins de deux mois.
« Le plus important, c’est de pouvoir regarder les bandes vidéo ensemble », a déclaré l’entraîneur des receveurs, Mike Lionello, qui est venu de Vancouver pour être à Montréal cette semaine. « Quand on est sur Zoom, le film traîne, et l’ambiance est différente. Ce n’est pas mauvais, mais ce n’est pas pareil. Être ici en personne et être capable de tirer des idées les uns des autres (c’est plus facile). Lorsque vous êtes sur Zoom, c’est tellement plus difficile à faire.
« Nous surveillons tout ce que nous avons fait depuis le premier match de la présaison jusqu’à la Coupe Grey. »
Les entraîneurs auront la tâche difficile de guider les joueurs à travers une autre longue saison régulière de 18 matchs. Il sera difficile de s’assurer que tout le monde a aussi faim que lorsqu’il se sont retrouvés en dernière position dans l’état des forces de la ligue, mais c’est là que la continuité et la familiarité peuvent faire toute la différence.
