16 septembre 2017

C’est le moment ou jamais

Ça a bardé pas mal cette semaine du côté de nos Alouettes, mais les joueurs sont unanimes : plus que jamais, c’est le moment de se serrer les coudes, de rester unis, autant dans le vestiaire qu’avec vous, les partisans. Ce dimanche, vous serez plus de 22 000 dans les gradins du stade Percival-Molson, anxieux de voir le corps montréalais effectuer la remontée qui lui donnera l’élan nécessaire pour reprendre sa course vers les éliminatoires.

Voici ce qui vous attend (à part un tailgate de feu et le beau gros soleil, évidemment 😊) !

Ça va gronder

Avant de s’attaquer aux détails, on tient à vous rappeler qu’avant le botté d’envoi, à 13 h 03 et 13 h 08 précisément, deux CF-18 survoleront le stade; petit clin d’œil à l’histoire de l’équipe qui a été baptisée après le 425e Escadron, le premier Canadien français de l’Aviation royale canadienne. Levez les yeux au ciel et prévenez les p’tits parce que ça fait du bruit ces engins-là !

Des vétérans qui donnent le ton

Après tout, deux foudroyants passages comme ceux-là, c’est parfait pour soulever la foule et pomper un groupe de gars tout à fait conscients de l’importance de ce 3e affrontement contre leur rival de division, le ROUGE et NOIR d’Ottawa. Compte tenu des changements qui ont eu lieu cette semaine, nos yeux seront surtout rivés sur les vétérans qui se sont dits prêts à tenir les rênes et imposer la cadence d’entrée de jeu.

On pense à :

Kyries Hebert : Le puissant secondeur n’a pas cessé de travailler d’arrachepied depuis le début de la saison. Il est TOUJOURS fidèle au poste. Beau temps, mauvais temps, Ky joue avec une agressivité presque inhumaine. C’est de ça que la défense a besoin et le numéro 34 qui a réalisé pas moins de 78 plaqués défensifs cette année sera certainement un atout énorme lorsque viendra le temps d’établir le niveau d’intensité du match. On a vu qu’il déteignait sur les plus jeunes comme Branden Dozier; c’est bon signe !

John Bowman : Comme Kyries, Bowman fait montre de puissance, match après match… depuis plus de 10 ans. On s’attend à ce que le roi des sacs mette rapidement fin aux espoirs du quart numéro deux d’Ottawa, Drew Tate. Après tout, le meilleur moyen d’arrêter les prolifiques receveurs Greg Ellingson et Brad Sinopoli c’est d’arrêter Tate, net fret sec.

Luc Brodeur-Jourdain : Du côté de l’attaque, c’est d’abord le travail de la ligne offensive qui sera scruté.  Le front, qui a connu un début de campagne phénoménal, a vu plusieurs de ses membres tomber au combat dans les dernières semaines. Mais s’il y a un gars qui sait garder son sang-froid et son équilibre dans toutes les circonstances, c’est bien LBJ. Le centre particulièrement philosophe aura droit à un peu stabilité par rapport à la semaine dernière puisqu’il devrait une fois de plus retrouver Greaves et Matte à ses côtés ainsi que et les bloqueurs Olafioye et Simmons aux extrémités.

Tyrell Sutton : Lui, c’est en son orgueil qu’on a confiance. Le combattif porteur de ballon déteste tellement la défaite qu’on s’attend à ce qu’il reprenne son ascension au classement des meilleurs demis offensifs de la ligue demain. Sa robustesse et sa détermination font de lui un joueur clé, surtout en période plus difficile. S’il arrive à briser les plaqués des solides Taylor Reed et Khalil Bass, Sutty pourrait faire la différence.

Stefan Logan : L’explosif (et éternel) retourneur de bottés en est un autre dont la fiabilité impressionne. La semaine dernière, il a franchi le cap des 8 000 verges sur retour en carrière et ses qualités athlétiques sont toujours bien évidentes. Évidemment, son apport sera comme toujours crucial pour Darian Durant et l’attaque qui chercheront à menacer la défense d’Ottawa dès les premiers jeux de leurs séquences.

Nik Lewis : Enfin, il y a évidemment le roi des réceptions. Lewis est reconnu pour ses discours d’avant-match et on parie que celui qu’il donnera dimanche sera particulièrement enflammé. Son influence sur les receveurs comme les talentueux B. J. Cunningham et Ernest Jackson comptera plus que jamais ce weekend. On voudra voir des tracés impeccables et des attrapés sûrs de la part de tout le groupe; de Jackson, entre autres, qui, mine de rien, continue sa progression. C’est le temps de sortir de vos coquilles les boys !

Ce lot de joueurs d’expérience devra bien sûr définir le rythme, mais aussi veiller à ce que la discipline règne au sein de chaque unité. C’est demain qu’on verra ce qu’ils ont dans le ventre!

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